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Brunch "Simulation, numérique et développement économique"

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Mardi 27 juin prochain se tiendra le Brunch "Simulation numérique et développement économique" au cours duquel sera abordée la question suivante : Quels impacts au service de la santé de la simulation médicale comme outil éducatif et numérique ?

“Jamais la première fois sur un patient”, en réponse à cette exigence sociétale, éthique et médicale, les acteurs du champ de la santé intègrent la simulation médicale comme processus éducatif grâce aux outils numériques (réalité virtuelle, simulation, e-learning, modèles artificiels et jeux sérieux). Ils favorisent ainsi la création de nouveaux socles pédagogiques afin de ne pas déroger à la règle éthique d’intervention chirurgicale. L’objectif pour les apprenants est de se rapprocher le plus du réel et d’améliorer leur autonomie.

Un temps fort partenarial, le Brunch, sera organisé pendant le workshop “Modélisation et simulation en santé numérique”, le 27 juin prochain, pour permettre à des praticiens, entrepreneurs, sociologues de se retrouver et de partager leurs expériences et projets. Il sera alors question d’entrevoir les nouvelles pratiques pédagogiques dans le domaine de la santé mais également l’impact de l’Internet des objets et de l’intérêt de l’Intelligence Artificielle au service du médecin. Nous évoquerons également la représentation du corps par le patient et les impacts sur son parcours de soin.

Les participants de cette table ronde seront accueillis dans la salle de conférences n°2 de l’École de Chirurgie de Nancy par Jean-Philippe JEHL, Professeur agrégé au sein du Département Nanomatériaux, Electronique Et Vivant (N2EV), Didier FASS, Professeur associé à l’ICN et chercheur au LORIA et Nguyen TRAN, maître de conférences à la Faculté de Médecine.

Créée le 1er janvier 2006 et dirigée conjoinctement par le Professeur Jean-Pierre VILLEMOT et Nguyen TRAN, Co-Directeur, l'École de Chirurgie est au coeur de l’innovation médico-chirurgicale au travers des parcours d’initiation et d’accompagnement aux bases chirurgicales et des nouvelles technologies de réparation cellulaire et tissulaire qu’elle développe.

Programme du Brunch :

  • 11h30 - 12h15 : Accueil et mot d’introduction
  • 12h15 - 13h30 : Table ronde et échanges
  • 13h30 - 14h : Café gourmand et discussions libres

À partir de 14h, Visite et démonstration de l’innovation pédagogique

Les intervenants de ce Brunch sont :

  • Arnaud COSSON, Dirigeant de l’entreprise HRV Simulation qui réalise des simulateurs pour les praticiens du domaine médical. L’objectif est de former les futurs médecins sur des systèmes de réalité virtuelle, avant qu’ils aillent tester leurs talents sur le corps réel d’un patient.
  • Ingrid VOLÉRY, sociologue et maître de conférences au sein du Laboratoire 2L2S. Elle est, depuis 2006, co-responsable du Master 2 spécialité "Interventions sociologiques et anthropologiques : développement territorial et conduite du changement"à l’Université de Lorraine.
  • Juan Pablo MAUREIRA, Chirurgien thoracique et cardio-vasculaire et chef du service de chirurgie cardiaque du CHRU de Nancy. (À confirmer)
  • Cyril PERRENOT, Chirurgien général du CHRU de Nancy. (À confirmer)

Se tiendra par ailleurs, du 16 au 22 oct. 2017 à Épinal, le Festival International de Sociologie avec le Laboratoire 2L2S, de l’Université de Lorraine, sur la fabrication des corps au 21ème siècle : “Éduquer, soigner, augmenter, identifier”.

Le Brunch est un temps fort proposé par l’Université de Lorraine. Programmé pendant la pause déjeuner, ce rendez-vous vous permettra d’échanger, en petit groupe, avec des experts scientifiques, des acteurs du monde socio-économique,
artistique et sociétal : une occasion privilégiée de se restaurer en croisant les pointsde vue et en partageant les savoirs.

Mots-clés : Représentation, pédagogie, simulation, intelligence artificielle, virtuel, diagnostic, innovation, environnement, mécanique, robotique, médecine, éthique, learning, santé, corps, soin, modélisation, cobotique, patient, réalité augmentée, parcours, contrôle, précision, hôpital, machine.

Pour vous inscrire dès à présent, contactez : Morgane STEFAN, par tél. : 03.72.74.07.12 ou par mail : lebrunch-contact@univ-lorraine.fr
- Attention inscription obligatoire en raison de places limitées -

Pièce(s) jointe(s): 

Portrait d'entrepreneur : Dorine Vouillaume

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Être dirigeant aujourd’hui ?

En 2009, son master de psychologie en poche, Dorine a commencé à travailler pendant les vacances dans l’entreprise de ses parents en attendant d’entrer sur le marché du travail puis elle y est restée : «j’étais contente de me lever chaque matin pour y retrouver les personnes, j’avais plaisir à me rendre au travail, ça a été un premier déclic». Ensuite, ce sont les salariés (qui l’ont vu grandir) qui l’ont poussée à prendre ses premières décisions : «Dès que mon père s’absentait et qu’ils avaient besoin de résoudre un problème rapidement, ils me sollicitaient : ça pouvait être pour un véhicule tombant en panne, un problème de planning…». La transmission de l’entreprise s’est faite en douceur et naturellement, c’est en 2012 que Dorine est officiellement Directrice Générale.

Vouillaume Distribution :

Activité : vente de boisson et denrées alimentaires par automate

Création : 1983

Fondateurs : Fabienne et Philippe Vouillaume

Effectif : 19 salariés

CA : 2 100 000 €

Contact : vouillaume.distribution@wanadoo.fr

Au hasard des rencontres, elle a croisé le chemin du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants), en plein questionnement sur «être chef d’entreprise», le CJD lui apporte les outils nécessaires pour incarner cette nouvelle fonction : «Certes on apprend du terrain, mais au départ, j’étais trop dans l’écoute et aussi dans l’affect. Les formations du CJD m’ont permis de construire ma propre boîte à outils (conduire une réunion, fixer des objectifs, motiver ses équipes…), on n’en devient pas moins humain, au contraire, il y a une entreprise à faire tourner et c’est pour le bien de tous».
 
Une autre rencontre structurante, mais cette fois pour sa société, a été le rendez-vous avec Émilie GUTHLEBER, ingénieur projets de la Direction des Partenariats de l’Université de Lorraine. De la détection des besoins en conduite du changement à la mise en œuvre du projet collaboratif avec un groupe d’étudiants de la formation MAPI de l’ENSAIA, Dorine a pu s’appuyer sur les travaux menés par ces étudiants pour faciliter l’intégration d’un logiciel de gestion et d’optimisation des flux financiers et produits : «Dans cette entreprise familiale où la confiance est une valeur fondamentale, j’ai pu trouver les bons mots et les ressources nécessaires vis-à-vis de mon père et de mes collaborateurs pour les faire adhérer à ce nouveau projet».

 

Découvrez le portrait complet de Dorine Vouillaume (pdf, 472ko)

[TCF] Un fab lab, ça sert à quoi ?

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Ultimaker History Fablab Protospace. Guy Sie, Utrecht, Netherlands / Wikimedia

Laurent Dupont, Laure Morel et Pascal Lhoste sont les co-fondateurs du Lorraine Fab Living Lab®, une plate-forme de l'équipe de recherche sur les processus innovatifs (ERPI) dédiée à l’évaluation prospective des usages et l’acceptabilité des innovations. Laure Morel est directrice du laboratoire ERPI au sein duquel Laurent Dupont est ingénieur de recherche, Pascal Lhoste est directeur de l'école nationale supérieure en génie des systèmes et de l'innovation (ENSGSI). Leur article fait le point sur le concept de fab lab.

C’est un chercheur du célèbre Institut de technologie du Massachusetts, Neil Gershenfeld, qui dans les années 2000 a inventé le concept de fab lab – contraction de fabrication laboratory, qui signifie « laboratoire de fabrication ». Depuis, des fab lab se sont installés aux quatre coins du monde, dans des contextes aussi différents que ceux de la Norvège, les Pays-Bas, la France, l’Afghanistan, l’Inde, ou encore l’Afrique du Sud…

Illustrer l’air du temps

Les fab lab représentent un mouvement d’un ensemble plus large appelé « open labs ». Ces lieux ouverts rassemblent diverses communautés qui se retrouvent autour de valeurs partagées, d’échanges de connaissances, astuces ou pratiques. Les processus de (co-)création qui y sont mis en œuvre sont largement soutenus par les technologies les plus récentes. Quant à leur succès et à leur diversité, on peut les expliquer par la convergence de plusieurs phénomènes.

Tout d’abord, une véritable démocratisation des savoirs et des technologies numériques a rendu accessible au plus grand nombre des possibilités nouvelles. Ensuite, la société subit de profondes mutations (prise de conscience écologique, transition numérique, questionnement démocratique, évolution du rapport au travail, etc.), tout en opérant une sorte de révolution autour du « do it yourself ». Et ce principe du « Fais-le toi-même », intimement lié à notre système de production, a été appliqué dans les sociétés agraire (le local), industrielle (le global) et l’est maintenant dans la société post-industrielle, ou société de l’information (le global et le local).

In fine, les fab lab constituent donc des espaces de réalisation de nos aspirations nouvelles. Une sorte « d’hétérotopie », un lieu de réalisation de nos utopies, où l’imaginaire se libère et les inspirations prennent forment.

Faire à sa mesure et innover

Tourné vers la fabrication numérique, le fab lab entend rassembler dans un même espace toutes les ressources pour réaliser un projet de A à Z, de l’intention jusqu’à sa matérialisation. La fabrication numérique permet notamment de produire des pièces complexes (pièces techniques, mécanismes, etc.) sans passer par le circuit industriel. Dans un fab lab, on peut réparer, détourner, hacker, fabriquer, monter ou démonter à peu près n’importe quoi.

En pratique, le fab lab donne au grand public un accès à des moyens de fabrication historiquement réservés à l’industrie. Il s’adresse aux entrepreneurs qui veulent passer plus vite du concept au prototype ; aux designers et aux artistes qui trouvent de nouveaux moyens d’expression ; aux étudiants désireux d’expérimenter et d’enrichir leurs connaissances pratiques en électronique, en conception et fabrication assistées par ordinateur, en design ; aux bricoleurs du XXIe siècle…

Lorraine Fab Living Lab.

Stimulant l’innovation bottom up, le fab lab participe finalement à la réappropriation des technologies par les citoyens et les utilisateurs. Il contribue à spatialiser le numérique, l’ancrer sur un territoire et élargir les capacités de participation et d’intervention des citoyens sur leur quotidien, leur environnement immédiat et leur espace de vie. Il est l’endroit où s’inventeront, plus sûrement que dans les grandes entreprises et les laboratoires, les objets et les lieux de demain.

Concrètement, pour être appelé fab lab, un atelier de fabrication numérique doit respecter la charte fab lab, mise en place par la Fab Foundation. Le lieu doit ainsi être ouvert au public et en termes d’équipements, a minima d’une machine de découpe laser, d’une machine de découpe vinyle, d’une CNC (machine à commande numérique), d’une imprimante 3D et d’un scanner 3D (une Kinect fait l’affaire !).

Des fab lab sur-mesure

Chaque fab lab prend une « couleur » propre à son contexte d’implantation, en fonction des besoins et des ressources locales. Il y a des fab lab en extension des campus, d’autres à visée éducative, d’autres orientés vers l’humanitaire, d’autres encore vers le développement artistique et le design… Ces lieux sont passionnants. Car ils se situent précisément au croisement entre la nécessité sociale d’innover « différemment » pour répondre à des problématiques locales, et une culture de la collaboration et de l’innovation ouverte issue du Web 2.0.

Tous combinent, chacun à leur manière, cinq fonctions correspondant à cinq publics : la simple découverte du pouvoir de faire, de fabriquer, qui s’adresse aux enfants ou aux bricoleurs ; l’éducation par l’action, qui s’adresse plutôt aux écoles et universités ; le prototypage rapide, qui s’adresse aux entrepreneurs et créateurs ; la production locale, qui répond notamment aux besoins de pays en développement, mais aussi à ceux d’artistes, designers ou bricoleurs qui ne cherchent pas la grande série ; et l’innovation, l’invention des objets, des espaces, des formes de demain.

Le fab lab augmenté

L’expérience est encore plus intéressante lorsque le fab lab est « augmenté », quand il est relié à la recherche, aux entreprises, aux associations, aux citoyens. Ou encore quand il devient mobile Lab. Trop souvent, les plateformes d’innovation, espace de co-working et tiers lieux sont en effet installés en ville. Est-ce à dire que nos territoires ruraux ne sont pas créatifs ? Qu’ils n’ont pas envie de s’inscrire dans cette aventure collective ?

Loin s’en faut ! C’est pourquoi, à l’initiative d’une école d’ingénieurs, l’ENSGSI (École nationale supérieure du génie des systèmes et de l’innovation), et d’un laboratoire de recherche, l’ERPI (Équipe de recherche sur les projets innovants) de l’Université de Lorraine, le Nomad’Lab a été créé en 2014 avec le soutien financier du Conseil Régional de Lorraine et la CGPME Lorraine.

NomadLab.


NomadLab.

Il entend pallier ce manque et se rendre au plus près des écoliers, des lycéens, du grand public et des entreprises (en particulier les PME) situés dans des territoires inter-urbains.

Lorraine Fab Living Lab.

Fabrique de la Société ?

Bref, pour faire simple : un fab lab, c’est un lieu où :

  • Les étudiants apprennent à matérialiser les idées qu’ils ont pu co-créer lors de sessions de créativité,

  • Les chercheurs cherchent et trouvent ( !) de nouveaux matériaux moins polluants pour réaliser les prototypes,

  • Les bidouilleurs viennent s’en donner à cœur joie en bricolant sur les machines pour les faire devenir des « monstres » tridimensionnels digne d’un épisode de Men in Black !

  • Les entreprises y trouvent une solution à leur gestion de stocks et au renouvellement sur mesure de pièces de modèles anciens qui ne sont parfois plus commercialisés…

  • Les citoyens peuvent se saisir de ressources nouvelles pour faire eux-mêmes la société de demain en passant du « Fais-le toi-même » au « Faisons le ensemble »

Donc un fab lab, c’est quoi ?

Pour nous, aucune définition unique ne s’impose vraiment… Nous constatons que c’est un lieu où des publics éclectiques peuvent prototyper plus rapidement qu’avant et à moindre coût leurs idées, les tester et les enrichir en bénéficiant d’un collectif bienveillant. Nous espérons que ce type de lieux devienne ce que les communautés y participant veulent bien en faire… Et nous avons une certitude : c’est un lieu où l’on ne s’ennuie pas et où le savoir n’est pas corrélé à l’âge ou au diplôme… C’est peut-être cela, en fait, la 4e révolution (industrielle).


The ConversationPour aller plus loin, visitez les sites du Lorraine Fab Living lab et L’ERPI.

Laurent Dupont, Ingénieur de Recherche , Université de Lorraine; Laure Morel, Professeur en Génie Industriel, Université de Lorraine et Pascal Lhoste, Directeur ENSGSI - Université de Lorraine; cofondateur du LF2L, Université de Lorraine

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

[VIDEO] Le clip du Brunch "Simulation numérique et développement économique" organisé à l'École de Chirurgie est en ligne

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Organisé au cœur du Campus Santé de Brabois, en collaboration avec la Faculté de Médecine, NB Tech et Artem Entreprises, le Brunch a permis à des praticiens et entrepreneurs de se retrouver et de partager leurs expériences autour de la question de l'alliance homme/machine dans "l'Hôpital de demain". Plus d'infos : lebrunch-contact@univ-lorraine.fr

L’intelligence relationnelle, organisationnelle et collective au service de l’amélioration sociale et technique

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Formation Intelligence Collective Relationnelle Organisationnelle Collective

Libérer les ressorts de la créativité au travail, de l’innovation et générer des performances économiques, sociales et psychologiques, tels sont les objectifs principaux de la formation INROC proposée par l’IUT de Metz.

INROC - INtelligence Relationnelle Organisationnelle Collective

Cette formation composé de sept modules, entrecoupés de 5 périodes d’accompagnement tout au long de l’année (du 13 octobre 2017 au 14 septembre 2018), a été imaginée par Anne Carbonnel, responsable pédagogique et Maître de Conférences en Sciences de gestion à l’IUT de Metz.

L’intelligence collective propose des dispositifs et outils qui favorisent la créativité, l’innovation et la compétition dans les équipes et entre les équipes. L’intelligence organisationnelle permet une nouvelle conception des structures professionnelles circulaires, des règles et des ressources organisationnelles qui en découlent, selon les principes de l’holacratie et de la sociocratie. Enfin l’intelligence relationnelle développe la confiance tout en responsabilisant développement de compétences en communication authentique et bienveillante, de manière à développer le bien être au travail et l’intelligence émotionnelle dans le cadre des relations professionnelles.

 

“INROC, un très bel outil de développement personnel”

Sabine Bergerot Brousse a suivi la première session de la formation INROC : une “véritable expérience humaine”.

A découvrir également les témoignages de Sylvie Fortier et Mai le Thuy.

 

Programme et accompagnement à distance

Sept modules sont proposés en présentiel dans les locaux de l’IUT de Metz. Les modules sont entrecoupés de cinq périodes d’accompagnement à distance de 40 minutes pour chaque stagiaire. A disposition également un accès à une plateforme numérique collaborative (supports de présentation des intervenants, forums, …).

Modules :

  • du mythe du bonheur au travail à l’efficacité de l’organisation professionnelle libérée : apports des intelligences relationnelles, organisationnelles et collectives
  •  intelligence organisationnelle : diagnostic des besoins de progression
  • intelligence collective pour construire un management participatif, éthique et performant avec la sociocratie
  • intelligence collective : gouvernance partagée, processus et changements des posture
  • intelligence relationnelle : communication non violente au travail
  • intelligence organisationnelle : innover par la créativité à chaque niveau organisationnel
  • bilan organisationnel des changements & perspectives

La formation INROC est assurée par une équipe d’intervenants pluridisciplinaires disposant d’expériences professionnelles.

Renseignements pédagogiques :

Anne Carbonnel - anne.carbonnel@univ-lorraine.fr

Renseignements administratifs et inscriptions :

Muriel Schlatter - muriel.schlatter@univ-lorraine.fr - Tél. : 03 72 74 84 10

Plaquette de la formation (format pdf).

Brunch Simulation Patient : le numérique pour plus d’immersion au cœur du vivant, de communication entre les acteurs et de nouvelles approches pédagogiques de soins

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Sur le campus santé au sein de l’École de Chirurgie de Nancy, Hôpital Virtuel de Lorraine, s’est tenu un Brunch au cœur de machines innovantes et d’apprentis volontaires, prêts à se rapprocher au plus près de la réalité professionnelle médicale. Une approche ludique placée dans le cadre de l’apprentissage, avec pour méthode la mise en situation des étudiants et l’utilisation de nouvelles approches pédagogiques afin d’acquérir des techniques, sous l’égide d’un principe fondamental : “jamais la première fois sur le patient”. Le Brunch s’est immiscé le 27 juin dans les pas du 5ème workshop européen sur la Surgical Simulation pour articuler sa table ronde gourmande autour du thème “Simulation numérique et développement économique”.
 

Une fois plongé dans la réalité de l'hôpital grâce à ces outils, la ressemblance avec un établissement médical est palpable. Des murs simples, d’un blanc cassé, où s’étirent des lignes rouges comme traits décoratifs, coulant le long des allées entrecoupées de salles d’opération. Au coeur de celles-ci, des patients alités. La surprise se révèle une fois le contact pris avec ces sujets en réalité cobayes, leurs tissus de plastique permettant aux futurs professionnels de pouvoir pénétrer le concret sans risques. Les autres pièces se dévoilent dans le même esprit, expérimental, laissant aux mains le soin de pratiquer, aux yeux celui d’apprendre, tout en gardant la distance entre le réel et le virtuel.

Praticiens et apprentis, startupers et chercheurs comme artistes forment le cercle de réflexion tracé dans les bordures d’un Brunch animé par Nguyen TRAN, co-directeur de l’École de Chirurgie de Nancy, Hôpital Virtuel de Lorraine. Face à l’évolution exponentielle des technologies se pose l’enjeu de faire émerger de nouvelles visions. Arnaud COSSON, dirigeant de l’entreprise HRV Simulation, propose d’explorer les nouveaux modes d’interaction entre praticien et patient. Par la simulation d’entretiens, la modélisation numérique par des avatars virtuels ou par la recherche de sensation physique d’opérations par l’activation d’outils, l’enjeu pédagogique est de faire évoluer l’étudiant en même temps que la technologie qu’il saisit. L’objectif : rendre la frontière entre le clinique et la simulation de plus en plus floue. Une démarche qui demande du temps, et de l’argent. “Les levées de fonds prennent du temps, mais nous pouvons nous reposer sur des dispositifs que l’on a à notre disposition (...) pour les startupers, on a un écosystème très favorable et plutôt bienveillant” témoigne Arnaud COSSON.

Le constat est clair : l’innovation de la santé va de pair avec l’émergence d’une nouvelle pédagogie, une transformation du modèle qui délaisse la verticalité pour une approche plus horizontale de la transmission du savoir. Jean-Philippe JEHL, chef de projet IDEFI uTOP (IJL - département Nanomatériaux, Electronique Et Vivant (N2EV) de l’Université de Lorraine, alerte sur les usages de la simulation pour recentrer la maîtrise des compétences au cœur de l’apprentissage : “Le patient numérique représente une amélioration de la formation, mais il faut assurer un modèle d’évaluation de ces outils afin de certifier ou non leur valeur ajoutée”. Nguyen Tran rebondit après cet avertissement pour défendre la formation par le compagnonnage. D’un modèle physique, par paire, la pratique a laissé place au soutien virtuel. “Les technologies ne sont pas là pour remplacer les maîtres”. Soutient-il. “Le compagnonnage numérique vient renforcer le modèle préexistant. (...) On ne peut plus travailler pour la première fois sur le patient, mais il faut néanmoins bien travailler sur quelque chose.”

Workshop et Brunch, tressent alors une discussion qui se propage dans les rangs de l’assemblée, se formant de témoignages, animant la maturation de projets ambitieux, déjà tangibles. “La tendance nous amène vers le patient spécifique” témoigne un représentant de l’outil numérique Anatomage, table de dissection virtuelle permettant de modéliser en 3D un corps humain. Au-delà de l’outil à la pointe, “la digitalisation du patient peut permettre une meilleure communication entre les praticiens de spécialités différentes (...). À partir de son patient : mieux comprendre, communiquer avec lui.” conclut cet intervenant. Si l’accompagnement numérique amène à une meilleure communication entre pairs, la modélisation 3D du corps humain peut permettre au patient de représenter plus efficacement son corps, et au-delà, de mieux y saisir ses maux. Tel est peut-être le véritable rôle du robot dans le monde médical : donner les outils aux hommes pour leur permettre de mieux se comprendre eux-mêmes.
 

Article rédigé par Alexandre POUPENEY, en 1ère année de Master "Documentation numérique", en charge de la digitalisation du Brunch (Mail : alexandre.poupeney3@etu.univ-lorraine.fr)
Photographies et captation par Hugo COHEN et Jean MARQUES, Étudiants à l'IECA.
Dessins réalisés par Catherine CRÉHANGE, Illustratrice de propos.

Le Brunch est un temps fort proposé par l’Université de Lorraine. Programmé pendant la pause déjeuner, ce rendez-vous vous permettra d’échanger, en petit groupe, avec des experts scientifiques, des acteurs du monde socio-économique,
artistique et sociétal : une occasion privilégiée de se restaurer en croisant les points de vue et en partageant les savoirs.

Pour plus d'information sur les Brunchs, contactez Morgane STEFAN, par tél. : 03.72.74.07.12 ou par mail : lebrunch-contact@univ-lorraine.fr

#GEN, le rendez-vous business & numérique

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Date(s): 
Jeudi 21 septembre 2017

Voici la 5ème édition d’un événement devenu incontournable pour tous les professionnels, experts ou non dans les métiers et activités liés au numérique.

#GEN, un événement BtoB avec plus de 45 temps forts (conférences, tables rondes et ateliers), 50 exposants, et des espaces de networking.

Parce que le numérique est présent partout, #GEN s’ouvrira tant aux professionnels du numérique, qu'aux professionnels des autres secteurs et des collectivités qui souhaitent continuer à faire évoluer leur structure. 

Nous avons conçu des parcours thématiques en fonction des profils des visiteurs de façon à leur apporter des réponses correspondantes à leurs attentes tout en optimisant leur temps de présence.

Avec #GEN, l’association Grand Est Numérique agit pour la promotion des compétences et des initiatives de l'écosystème numérique au sein de la Grande Région et favorise également la création de contacts entre les acteurs, les porteurs de projets et les donneurs d'ordres.

Renseignement et inscription* sur  https://www.weezevent.com/gen5

*Profitez de 20% de remise avec le code : 97SPO7

Lieu(x): 
CENTRE FOIRES ET CONGRÈS-METZ MÉTROPOLE
Rue de la Grange aux Bois 57000 Metz
France

Participez au Hackaton de l'association IESF

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Du 5 au 12 octobre, l’Association des Ingénieurs Polytech Nancy (ex ESSTIN) organise un hackathon dans le cadre des Journées Nationales de l’Ingénieur (JNI).

Ce challenge est organisé par l’IESF (Assoc. Ingénieurs et Scientifiques de France) national en collaboration avec les écoles d’ingénieurs et les universités pour développer des projets destinés à stimuler la création d’usages innovants sur le thème « Concevoir ensemble la société de demain ».

1 semaine de préparation, 10 minutes de présentation, 1000 euros à la clé pour la 1ère équipe.

● Les raisons de participer :
- Participer à un concours d’open innovation stimulant la créativité
- Valoriser les savoir-faire et savoir-être des écoles et montrer leurs spécificités
- Donner de la visibilité à votre projet
- Pour les meilleurs projets, participer et recevoir un prix à l’UNESCO lors de la finale nationale (+ de 10 000€ de récompenses à se partager entre les différents projets) 

● Pour qui ? :
Etudiants, professionnels (dans les domaines du marketing, des finances, de la communication…), développeurs informatiques, designers, usagers, "créatifs" ou amateurs, inscrivez-vous en équipe de 3 à 6 personnes avec des profils complémentaires et mixtes incluant au minimum un ingénieur ou scientifique (étudiant ou diplômé).

● Dates à retenir :
Inscriptions avant le mercredi 4 octobre 12h sur : hackathon@ingenieurs-polytech.fr
Merci d'indiquer dans votre mail :
- Nom de l'équipe
- Nom du responsable de l'équipe
- Pour chaque membre de l'équipe : nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance, n° de téléphone, courriel, qualité (étudiant, enseignant, ingénieur...), établissement (école, entreprise, faculté...)

Jeudi 5 octobre : le sujet exact du concours et les modalités pratiques seront communiqués à chaque équipe par courriel
Les candidats disposent dès lors d’une semaine en autonomie pour élaborer leur projet.

Jeudi 12 octobre 14h30 à Polytech Nancy (ex ESSTIN) à Vandoeuvre les Nancy : présentation des projets devant le jury (professionnels de l'Innovation), sélection et remise des prix, puis cocktail
Les trois meilleurs dossiers seront envoyés à IESF national et pourront être sélectionnés pour la finale.

Jeudi 19 octobre : Finale nationale et remise des prix à l’UNESCO (Paris) (uniquement pour les sélectionnés)

Pour toute information complémentaire : hackathon@ingenieurs-polytech.fr ou tél : 03 72 74 68 46

Retrouvez toutes les modalités sur http://www.ingenieurs-polytech.fr/hackathon
 


Portrait d'entrepreneur : Stéphane Roc

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Être dirigeant aujourd’hui ?

Détenteur d’une licence en biochimie et d’un diplôme de visiteur médical, Stéphane débute sa carrière professionnelle dans le Laboratoire Servier, puis intègre Fresenius Medical Care, groupe qui propose des produits et des services pour la dialyse, l’hôpital et le patient à domicile. Il se spécialise alors dans la vente de produits médicaux. Ses connaissances dans le domaine de la santé lui permettent d’être recruté au sein Sycomcare, où il occupe le poste de directeur de projet dans la vente d’un outil logiciel. En passant du monde de la santé à celui de l’informatique, Stéphane ressent qu’un virage important s’est produit.

Suite à ce poste, à mi-chemin entre les deux domaines, il décide de se lancer dans la création de RSV Concept.

 

RSV Concept
  • Démarrage de l’activité : 2011
  • Fondateur : Stéphane ROC et Vincent GILLE
  • Effectifs : 2 salariés
  • Contact : stephane.roc@rsvconcept.fr
  • Activité : Commercialisation d’un logiciel de gestion de lits hospitaliers
  • Valeur de l’entreprise : Dynamisme, échange, collaboration

En recherche d’un développeur !

La trésorerie reste la difficulté principale pour cette jeune entreprise qui a pu avoir du mal à convaincre les financeurs privés : « Nous sommes sur des marchés de niches, les investisseurs peuvent se montrer frileux. En conséquence nos plus gros soutiens financiers sont publics ». Mais le projet lui a également apporté de grandes satisfactions notamment le lancement de leur produit en janvier 2016, réalisé avec l’aide de Flavien ROSSIGNOL. Les ventes et les retours sur le logiciel sont tellement positifs que cela l’a motivé plus que jamais à continuer dans cette voie et à améliorer encore le produit. Ils ont d’ailleurs pu s’appuyer sur une collaboration avec le Master « Information et Communication » de l’Université de Lorraine pour renforcer le développement stratégique de l’entreprise. Une expérience très positive pour le dirigeant.

Curieux et toujours en quête de nouveaux défis, il a acquis au cours de sa carrière des connaissances, des compétences et de l’expérience à travers les rencontres réalisées sur le terrain. Mais Stéphane ne veut pas s’arrêter là. Un de ses souhaits : « Développer mes connaissances dans le Big Data. Pour l’instant je suis en lecture de thèses et d’articles sur le sujet, mais j’aimerai progresser dans le domaine ».

Découvrez le portrait complet de Stéphane ROC (pdf, 475ko)

Focus réalisé par Nathalie WITTMANN, référente-filière «Services innovants» à la Direction des Partenariats de l'Université de Lorraine.

52 nouveaux ingénieurs ENSGSI !

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Le samedi 21 octobre, la 19e promotion d'ingénieurs ENSGSI était à l'honneur à l'amphi 8 de la Faculté des Sciences et Technologies. 21 jeunes femmes et 31 jeunes hommes ont reçu leurs précieuses attestations, marquant l'aboutissement de 5 années d'études supérieures et véritables clés sur le marché de l'emploi.

Compétences sans frontières : enrichir la formation et favoriser l'accès aux emplois

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En se re-construisant, les frontières engendrent une complexification. Productrices de nouvelles ressources partagées, elles peuvent être une source d’innovations.

Les frontières sont en mutation dans l’Union européenne. Elles constituent une ressource pour les populations, qui peuvent jouer sur une offre de services et de biens différenciés suivant les côtés de la frontière. Elles n’en restent pas moins des contraintes, en termes d’hétérogénéité des structures administratives, juridiques, politiques ...

Rejoignez-nous, jeudi 7 décembre 2017 à 11h, pour assister au Brunch “La frontière comme ressource, contrainte et opportunité”, qui se déroulera dans le Foyer et la Salle Germain Dondelinger au 17èmeétage de la Maison du Savoir, sur le Campus Belval de l’Université du Luxembourg. Entrée libre.

Ce débat sera animé par Grégory HAMEZ, Professeur de géographie et d’aménagement et responsable à l’Université de Lorraine du nouveau Master en Border Studies. Les participants, étudiants, institutionnels, professionnels, enseignants-chercheurs, s’intéresseront aux territoires transfrontaliers, où de nouveaux espaces d'action peuvent émerger, autant de nouvelles chances, opportunités, propices à l'innovation. Le public sera accueillis par Christian WILLE, chercheur en border studies à l’Université du Luxembourg, directeur de la cellule de coordination de l’UniGR-Center for Border Studies.

Le Brunch abordera cette question de la frontière-ressource à travers trois entrées très complémentaires :

  • Identité et appropriation : Y a-t-il une identité de frontière ?
  • Coopérations transfrontalières et collaborations universitaires : Quels freins, quelles opportunités ?
  • Les ressources humaines : Les frontières, un lieu privilégié d'échanges et de compétences humaines, linguistiques et transculturelles ?

Seront présents :

  • Christophe SOHN, chercheur en géographie urbaine à l’Université de Strasbourg et chercheur au LISER (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research). Ses recherches portent sur la construction spatiale et politique des régions métropolitaines transfrontalières. Il s’intéresse au rôle des frontières étatiques dans le développement économique, social et spatial des villes qui sont situées à proximité ;
  • Achim DUERSCHMID, consultant expert auprès du réseau EURES Grande Région pour les demandeurs d’emploi et les travailleurs transfrontaliers. Il analyse et rend compte des perspectives d’avenir du marché franco-allemand et des stratégies de prospection et d’aide à la recherche d’un stage/emploi ;
  • Sébastien DI SILVESTRO, ancien grand reporter pour l’Agence Gamma, éditeur et directeur de publications, fondateur de la Voix du Fleuve, de Métropolis Nancy et de Pilot Press, il est aujourd’hui auteur-photographe et conseiller en communication. Comme en presse, son travail artistique puise dans une esthétique du réel au service de la compréhension ;
  • Pascal RAMON , Responsable des ressources humaines dans la filiale française de Thyssenkrupp Presta. L’entreprise est basée à Fameck et Florange et emploie actuellement plus de 1 200 salariés. Reconnue pour l’assemblage de systèmes de direction, elle fait partie des plus grands équipementiers automobiles mondiaux.
Pour vous inscrire ou obtenir le compte-rendu de la rencontre, contactez Morgane STEFAN (Tél : 03.72.74.07.12) ou envoyez votre demande par mail : lebrunch-contact@univ-lorraine.fr
Attention inscription obligatoire en raison de places limitées.

Temps fort prospectif, le Brunch®, programmé pendant la pause déjeuner, constitue une occasion privilégiée de croiser les points de vue, partager les savoirs et d’échanger, en petit groupe, avec des experts scientifiques, socio-économiques, artistiques et sociétaux. Ainsi les participants trouveront un cadre favorable pour apprendre à se connaître, ce qui favorise l’émergence de nouveaux liens, de nouvelles collaborations, de projets et de partenariats. La structuration de ces rendez-vous gourmands, en lien avec des projets concrets, permet de renforcer la connexion entre l’Université et les acteurs du territoire, dans une démarche multi-sites, multi-acteurs, multi-thèmes.

Au programme

  • 11:00 : Accueil et mots d’introduction
  • 11:30 - 12:00 : Apéritif « Prise de Hauteur »
  • 12:00 - 13:30 : Échanges sous forme de table ronde tout en se restaurant
  • 13:30 - 14:00 : Conclusions et discussions libres autour d’un café gourmand

Une visite de la Cité des Sciences pour max. 30 personnes d'une durée de 1h30 à 2h00 sera possible à la suite du café gourmand. Elle comprendra une présentation générale du développement de Belval et de la Cité des Sciences suivie d’un tour du quartier. Le parcours vous permettra de découvrir les bâtiments de la Cité des Sciences, les hauts fourneaux (de l’extérieur), les aménagements urbains et les chantiers en cours.

Cet interlude, proposé par l’Université de Lorraine et labellisé par le programme Lorraine Université d’Excellence, et a été construit avec les laboratoires 2L2S et Loterr, en partenariat avec l'Université de la Grande Région(UniGR) – un réseau qui regroupe six universités (Universités de Kaiserslautern, de Liège, de Lorraine, du Luxembourg, de la Sarre et de Trèves) implantées sur l’espace frontalier de la Grande Région (Allemagne – Rhénanie-Palatinat et Sarre ; Belgique – Wallonie, Communautés française et germanophone de Belgique ; France – Région Grand-Est (Lorraine) ; Grand-Duché du Luxembourg).

Le domaine « Border Studies » est l'un des domaines phares de l'UniGR. Il permet la consolidation d'un groupe de travail constitué de nombreux chercheurs qui ont décidé en 2014 de se regrouper pour former « l'UniGR-Center for Border Studies (UniGR-CBS) ». Ce réseau coexiste et travaille même en étroite relation avec d’autres initiatives dans ce même domaine de recherche. Le GRETI – Groupement de Recherches Transfrontalières Interdisciplinaires est l'un d'eux.

Voici quelques chiffres :

  • 6 universités ;
  • 4 pays ;
  • 3 langues d’enseignement (français, allemand, anglais) ;
  • Plus de 132.000 étudiants ;
  • Près de 7.000 doctorants ;
  • Près de 6.500 enseignants-chercheurs.

Plus d'informations sur l’Université de la Grande Région : www.uni-gr.eu

Portrait d'entrepreneur : Marie-Anne Isler-Béguin

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Focus dirigeant

Un engagement précurseur en faveur de l’écologie

Issue du monde paysan, Marie-Anne a vécu les opérations de remembrements des terres agricoles produisant de « véritables traumatismes sociaux et environnementaux tels que des entre déchirements familiaux, la dégradation de la biodiversité et des sols ». De cette douloureuse expérience est née en Marie-Anne son engagement pour l’écologie : « éveiller les consciences, c’est toute ma vie, c’est ma voie ». Ainsi, diplômée en géographie de l’Université de Metz et de l’IEE en écologie urbaine,  cette femme volontaire a développé son propre métier avec la création du premier bureau d’étude en environnement, ECOLOR, aux statuts associatifs. Grâce au déploiement de compétences en ingénierie écologique, il s’agissait, via des études  d’impact sur l’environnement, d’accompagner les aménagements pour que l’on s’appuie sur les atouts de l’environnement ; « c’était par exemple, convaincre des agriculteurs qui travaillaient avec la nature mais qui, en même temps, en étaient  déconnectés. Nous étions dans la co-construction de projets ».

Institut Européen d’Ecologie :
  • Création : 1974
  • Fondateurs : « les trois Mousquetaires : un scientifique Jean-Marie Pelt, un sociologue et homme d’Église Roger Klaine, un homme politique Jean-Marie Rausch »
  • Effectif : 2 salariés
  • Contact : i.e.e@wanadoo.fr

De ses multiples engagements associatifs et par « ces hasards que sont les rencontres de la vie », Marie-Anne s’est lancée dans la bataille politique en devenant cofondatrice des Verts Lorraine, puis élue au Parlement Européen en 1989. L’un des  moments forts de ses quinze années d‘action à Bruxelles est l’adoption de la directive habitat de 1991 pour la préservation des espaces naturels sensibles. Un autre est la réglementation REACH qui condense en un seul texte une cinquantaine de  règlementations européennes préexistantes, mettant en place le principe de précaution et actant le retrait les molécules les plus dangereuses pour la santé humaine et l’environnement. En charge du programme européen LIFE +, Marie Anne Isler  Béguin s’est battue pour que la lutte en faveur de l’environnement dispose des moyens financiers nécessaires.

Cette femme politique voit en l’écologie un combat pour la paix car « les conflits d’aujourd’hui ont débuté par des problèmes d’accès  aux ressources, aux matières premières ». Que ce soit en Géorgie avec 500 000 citoyens rassemblés devant l’Assemblée Nationale contestant l’invasion des chars russes, ou dans un camp de réfugiés en ex-Yougoslavie, Marie-Anne a assumé «  notre responsabilité », celle d’agir parce que nous savons où nous mènent les conflits latents ou la dégradation de notre biodiversité. Depuis le sommet de la Terre en 1992 et le rapport de Brundtland, le développement durable est acté, « nos  manières de vivre et de consommer ont des impacts sur la planète mais il a quand même fallu vingt-cinq ans pour convaincre les décideurs. C’est une bataille permanente face aux lobbies de l’aménagement. ». Travailler au Parlement Européen,  c’est être en relation avec le monde entier et c’est aussi être précurseur.

Pour Marie Anne Isler Béguin, cette conscience au monde a été éveillée par Roger Klaine, notamment par cette pédagogie consistant à faire réfléchir ses étudiants de l’IEE sur les conséquences de leurs actions, révélant ainsi tout le sens du mot  responsabilité. Transmettre cette vision et diffuser les valeurs de cet institut sont le coeur de son mandat de présidente de l’IEE pour faire face aux nouveaux défis sociétaux avec l’Université de Lorraine comme partenaire.

Découvrez le portrait complet de Marie-Anne ISLER BÉGUIN (pdf, 459ko)

Focus réalisé par Émilie GUTHLEBER, référente‑filière « Environnement » à la Direction des Partenariats

Rénovation et nouvel aménagement pour la BU de l'IUT Nancy-Charlemagne

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Dans le cadre du plan Mut@camp, des travaux ont permis de réaliser la rénovation et le réaménagement de la bibliothèque de l'IUT Nancy-Charlemagne cet été.

Le projet a été pensé pour les usagers, et se décline autour de trois axes principaux :

  • les espaces ;
  • la possibilité d’une pédagogie alternative ;
  • l’attractivité et la convivialité du lieu.

Les espaces ont été repensés pour s’adapter aux différents publics de la bibliothèque, notamment en augmentant la taille des circulations, afin de pouvoir accueillir les personnes à mobilité réduite. Douze chaises « Node » sont mises à disposition des étudiants, afin de leur permettre une plus grande modularité lorsqu’ils travaillent en groupe et ainsi, de mieux s’adapter à la demande croissante de projets collaboratifs.

Un espace de cours, pouvant accueillir 40 personnes, est aménagé le long des fenêtres, dans le but de profiter au mieux de la lumière naturelle et de la vue sur le très beau jardin de l’IUT. Les enseignants qui le souhaitent peuvent réserver cet espace afin de changer de cadre pédagogique. Des prises électriques et des prises réseaux permettent désormais aux usagers d’utiliser plus aisément leur propre matériel informatique.

Des travaux d’aménagement ont permis de faire de la bibliothèque un lieu de vie lumineux et convivial par l’utilisation de tons clairs pour le sol et les murs. Un espace accueillant un ensemble table basse et canapé a été créé. Ce dernier reçoit les étudiants durant leurs différents moments libres de la journée. Servant également de supports pédagogiques, les collections de bandes dessinées et de DVD ont été mises en valeur dans un nouveau mobilier.

La bibliothèque de l’IUT Nancy-Charlemagne est un projet de site qui n’aurait pas pu voir le jour sans un travail de groupe associant toutes les compétences nécessaires au montage et au suivi du dossier (administrative, technique, pédagogique, bibliothéconomique).

Quand les lycéennes mesurent leur créativité à celle des étudiants !

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Date(s): 
Vendredi 1 décembre 2017 - 08:30 - 17:00

Quand les lycéennes mesurent leur créativité à celle des étudiants !
Le challenge « Innovatech - Elles bougent » relève le défi des « 48 heures pour faire vivre des idées® » 
Vendredi 1er décembre 2017 à l’ENSGSI - Nancy

Alors que le module pédagogique 48 heures pour faire vivre des idées® version InnovENTE-E revient du 30 novembre au 2 décembre 2017 (voir dossier de presse joint), l’Ecole Nationale Supérieure en Génie des Systèmes et de l’Innovation, porteur de l’évènement international « 48h », accueillera dans cette dynamique le « Challenge Innovatech – Elles bougent » le vendredi 1er décembre 2017 de 8h30à 18h.

Ce challenge national intergénérationnel porté depuis 2016 par l’Association « Elles Bougent », rassemblera 4 équipes composées de 2 marraines ingénieures dans l’industrie, de 2 étudiantes d’écoles d’ingénieurs (Mines de Nancy, Polytech Nancy et ENSGSI), et de 2 lycéennes issues de plusieurs établissements de l’Académie Nancy-Metz.

Le temps d'une journée, elles imagineront un produit ou un service innovant, en travaillant en mode "speed project" sur une problématique posée dans le cadre des « 48h » avec pour thème central « l’industrie connectée ». En fin d'après‐midi, elles présenteront leur concept de manière dynamique et inspirante sous forme de pitch devant un jury composé d’experts de la technologie et de l’enseignement. Esprit d’équipe, créativité, complémentarité et bonne humeur seront au rendez‐vous !

La meilleure équipe gagnera sa place pour la finale nationale et représentera la région Lorraine le vendredi 30 mars 2018 au Ministère de l’Economie et des Finances à Paris.

 

Un évènement labellisé dans le cadre du « Tour de France de l’Egalité »

L’égalité entre les femmes et les hommes a été consacrée « Grande cause nationale » par le Président de la République et un Tour de France de l’Egalité a été lancé par le Gouvernement début octobre. Soutenu par Madame GARTNER, Déléguée aux droits des femmes de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, le challenge Innovatech-Elles Bougent du 1er décembre figure parmi les actions labellisées dans le Département.

A noter que Madame Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, pourrait faire le déplacement à l’ENSGSI pour l’occasion.

Contacts :

Anne MAIRET / Chargée de communication ENSGSI / anne.mairet@univ-lorraine.fr / 03 72 74 35 11 – 06 23 67 48 41
Amélie VARNIER / coordination générale de l’opération 48h InnovENT-E 2017 / Amelie.varnier@univ-lorraine.fr / 03 72 74 35 12 – 07 86 55 85 63
Elsa FEDER / Chef de projet InnovaTech Elles Bougent / elsa.feder@ellesbougent.com - 06 49 16 74 38

 

 

A propos de l’association Elles bougent®

Depuis 2005, l’Association Elles bougent fait découvrir aux collégiennes et lycéennes les métiers passionnants d'ingénieures et de techniciennes dans tous les secteurs industriels ou technologiques en manque de talents féminins : l’automobile, l'aérospatial, l'énergie, le ferroviaire, le maritime, le numérique et le bâtiment notamment.
L’Association Elles bougent, parrainée par 5 Ministères, réunit 18 délégations régionales, 130 partenaires entreprises et établissements d’enseignement supérieur, un club de 550 collèges et lycées et 3500 marraines.
En savoir plus : www.ellesbougent.com  - Retrouvez l’association « Elles bougent » sur Facebook, Linkedin, Snapchat, Instagram et Twitter

A propos de la DGE
Sous l’autorité du ministre de l’Economie et des Finances, la DGE élabore et met en œuvre les politiques publiques relatives à l’industrie, à l’économie numérique, au tourisme, au commerce, à l’artisanat et aux services. Ses 1 300 agents sont mobilisés aux niveaux national et régional à travers les DI(R)ECCTE [directions (régionales) des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi], pour favoriser la création, le développement, l’innovation et la compétitivité des entreprises de toutes tailles, en France et à l’international. La DGE entretient des relations étroites avec les entreprises elles-mêmes et leurs représentants : organisations et fédérations professionnelles, chambres consulaires, réseaux d’accompagnement, etc.

En savoir plus : www.entreprises.gouv.fr
Twitter @DGEntreprises

Lieu(x): 
ENSGSI
8 rue Bastien Lepage
Nancy
France

Brunch “La frontière comme ressource, contrainte et opportunité”

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Date(s): 
Jeudi 7 décembre 2017 - 11:00 - 14:00

Rejoignez-nous, jeudi 7 décembre 2017 à 11h, pour assister au Brunch “La frontière comme ressource, contrainte et opportunité”, qui se déroulera dans le Foyer et la Salle Germain Dondelinger au 17èmeétage de la Maison du Savoir, sur le Campus Belval de l’Université du Luxembourg. Entrée libre.

Ce débat sera animé par Grégory HAMEZ, Professeur de géographie et d’aménagement et responsable à l’Université de Lorraine du nouveau Master en Border Studies. Les participants, étudiants, institutionnels, professionnels, enseignants-chercheurs, s’intéresseront aux territoires transfrontaliers, où de nouveaux espaces d'action peuvent émerger, autant de nouvelles chances, opportunités, propices à l'innovation. Le public sera accueillis par Christian WILLE, chercheur en border studies à l’Université du Luxembourg, directeur de la cellule de coordination de l’UniGR-Center for Border Studies.

Le Brunch abordera cette question de la frontière-ressource à travers trois entrées très complémentaires :
  • Identité et appropriation : Y a-t-il une identité de frontière ?
  • Coopérations transfrontalières et collaborations universitaires : Quels freins, quelles opportunités ?
  • Les ressources humaines : Les frontières, un lieu privilégié d'échanges et de compétences humaines, linguistiques et transculturelles ?

Seront présents :

  • Christophe SOHN, chercheur en géographie urbaine à l’Université de Strasbourg et chercheur au LISER (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research). Ses recherches portent sur la construction spatiale et politique des régions métropolitaines transfrontalières. Il s’intéresse au rôle des frontières étatiques dans le développement économique, social et spatial des villes qui sont situées à proximité ;
  • Achim DUERSCHMID, consultant expert auprès du réseau EURES Grande Région pour les demandeurs d’emploi et les travailleurs transfrontaliers. Il analyse et rend compte des perspectives d’avenir du marché franco-allemand et des stratégies de prospection et d’aide à la recherche d’un stage/emploi ;
  • Sébastien DI SILVESTRO, ancien grand reporter pour l’Agence Gamma, éditeur et directeur de publications, fondateur de la Voix du Fleuve, de Métropolis Nancy et de Pilot Press, il est aujourd’hui auteur-photographe et conseiller en communication. Comme en presse, son travail artistique puise dans une esthétique du réel au service de la compréhension ;
  • Pascal RAMON , Responsable des ressources humaines dans la filiale française de Thyssenkrupp Presta. L’entreprise est basée à Fameck et Florange et emploie actuellement plus de 1 200 salariés. Reconnue pour l’assemblage de systèmes de direction, elle fait partie des plus grands équipementiers automobiles mondiaux.
Pour vous inscrire ou obtenir le compte-rendu de la rencontre, contactez Morgane STEFAN (Tél : 03.72.74.07.12) ou envoyez votre demande par mail : lebrunch-contact@univ-lorraine.fr
Attention inscription obligatoire en raison de places limitées.

Temps fort prospectif, le Brunch®, programmé pendant la pause déjeuner, constitue une occasion privilégiée de croiser les points de vue, partager les savoirs et d’échanger, en petit groupe, avec des experts scientifiques, socio-économiques, artistiques et sociétaux. Ainsi les participants trouveront un cadre favorable pour apprendre à se connaître, ce qui favorise l’émergence de nouveaux liens, de nouvelles collaborations, de projets et de partenariats. La structuration de ces rendez-vous gourmands, en lien avec des projets concrets, permet de renforcer la connexion entre l’Université et les acteurs du territoire, dans une démarche multi-sites, multi-acteurs, multi-thèmes.

Au programme

  • 11:00 : Accueil et mots d’introduction
  • 11:30 - 12:00 : Apéritif « Prise de Hauteur »
  • 12:00 - 13:30 : Échanges sous forme de table ronde tout en se restaurant
  • 13:30 - 14:00 : Conclusions et discussions libres autour d’un café gourmand

Cet interlude, proposé par l’Université de Lorraine et labellisé par le programme Lorraine Université d’Excellence, et a été construit avec les laboratoires 2L2S et Loterr, en partenariat avec l'Université de la Grande Région(UniGR) – un réseau qui regroupe six universités (Universités de Kaiserslautern, de Liège, de Lorraine, du Luxembourg, de la Sarre et de Trèves) implantées sur l’espace frontalier de la Grande Région (Allemagne – Rhénanie-Palatinat et Sarre ; Belgique – Wallonie, Communautés française et germanophone de Belgique ; France – Région Grand-Est (Lorraine) ; Grand-Duché du Luxembourg).

Lieu(x): 
Maison du Savoir, Campus Belval, Université du Luxembourg
2, avenue de l'Université
L-4365 Esch-sur-Alzette
France

Clap de fin pour les "48 heures pour faire vivre des idées®" 2017 !

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48 heure pour faire vivre des idées 2017 à l'ENSGSI

Du 30 novembre 16h au 2 décembre 18h30, 160 étudiants venus de toute la Lorraine ont participé à l'édition 2017 des 48 heures pour faire vivre des idées® à l'ENSGSI.

Objectif principal ? Favoriser l’ouverture à l’innovation et son déploiement en entreprise, tout en initiant les étudiants aux outils et méthodes stimulant la créativité et les étapes amont de l’innovation.

L’équipe encadrante (composée d’enseignants, de chercheurs, de spécialistes métiers, de cadres professionnels) incite les étudiants à travailler ensemble pour faire émerger de nouveaux concepts créatifs, en réponse à des problématiques d’innovations et de développement de nouveaux produits confiées par des entreprises.

Chaque équipe, composée au maximum de 12 étudiants provenant de formations différentes, prend en charge un sujet formulé par une entreprise pendant 2 jours consécutifs. Chaque équipe doit confronter ses idées avec

d’autres groupes situés sur d’autres sites (en France et à l’international), afin de partager ses réflexions et d’enrichir mutuellement les concepts produits par chacun.

Les étudiants ont ainsi 48 heures pour faire vivre leurs idées et convaincre de leur pertinence. Une expérience unique qui leur permet de s’initier aux outils et aux méthodes de créativité de groupe, aux études amont de l’innovation (recherche d’informations, veille technologique, analyse d’antériorité). Ils bénéficient des conseils de spécialistes de l’innovation, de la propriété industrielle, d’experts technologiques et économiques. Ils pevuent également approfondir leur expérience de travail collaboratif à distance avec des groupes d’élèves situés dans les autres centres français et étrangers (via des technologies de visioconférence).

Dispositif pédagogique déployé au niveau international dans le cadre du projet IDEFI InnovENT-E, ce sont au total près de 1300 étudiants qui ont travaillé de concert sur une dizaine de projets proposés par des entreprises partenaires à travers le monde.



Plus d'informations sur les 48h: Amélie VARNIER - ENSGSI / amelie.varnier@univ-lorraine.fr

5 minutes pour convaincre le jury des 48 heures pour faire vivre des idées
Team building des 48 heures pour faire vivre des idées
Briefing du matin 48 heures pour faire vivre des idées

Portrait d'entrepreneur : Éric et Julie Romac

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L’entrepreneuriat, c’est dans les gènes ?

Un brevet d’études professionnelles agricoles (BEPA) en poche, Éric ROMAC était destiné à être agriculteur, métier qu’il a exercé pendant plus de dix ans. Deux évènements ont changé le cours de sa carrière professionnelle. Tout d’abord la tempête de 1999 : « Il y avait beaucoup de nettoyage à faire dans les forêts des alentours, nous y avons participé ». Et puis, il y a une rencontre, celle du directeur de Total France qui lui a proposé de participer plus activement au nettoyage d’une parcelle sur laquelle un gazoduc allait être installé. C’est à cette occasion qu’Éric ROMAC a découvert le métier mais a aussi compris qu’un nouvel avenir s’ouvrait à lui : l’entretien des pipelines. « Il n’y avait personne sur cette activité, j’ai vite compris que
c’était une niche », observe-t-il.

La société AGRI TP

  • Création : 15/05/2000
  • Fondateur : Éric ROMAC
  • Effectif : une quinzaine de personnes environ pour AGRI TP et une trentaine pour l’ensemble des structures
  • Contact : eromac@agritp.fr
  • Chiffre d’affaire : 2,9 millions

Et c’est ainsi qu’il fonde l’entreprise Agri TP, entreprise de travaux agricoles et forestiers. « Depuis une dizaine d’années, nous ne faisons plus que du travail autour des pipelines et des gazoducs », précise-t-il. Depuis 2000, la société bâtie par Éric ROMAC, agriculteur reconverti dans les travaux publics a bien grandi. Cinq entités ont été créées notamment dans le désamiantage et la protection cathodique des pipelines. À l’âge de 23 ans, sa fille Julie rejoint l’entreprise. « Depuis l’enfance, j’aime accompagner mon père sur les chantiers » souligne-t-elle. « D’ailleurs depuis l’âge de 16 ans, je travaille dans l’entreprise, d’abord pendant les vacances puis dans le cadre de mon alternance ». Julie développe ses compétences pour accompagner son père dans cette aventure et se confronter au métier d’entrepreneur. Elle décroche tout d’abord un BTS Commerce international puis obtient une Licence en droit, spécialité Ressources humaines. En 2014, elle reprend la gérance de la holding.

Éric ROMAC remarque que l’une des difficultés quand on est entrepreneur, est le temps consacré à son travail plutôt qu’à sa famille. Mais il n’a qu’un seul regret : « Ne pas s’être lancé plus tôt dans l’aventure de l’entrepreneuriat ! ». Père et fille reconnaissent d’ailleurs que pour eux l’important est de pouvoir travailler en famille.

Éric ROMAC est un entrepreneur, oui, mais un entrepreneur innovant. Il a déjà déposé deux brevets pour deux idées bien différentes. Et c’est pour une de ses idées qu’il a fait appel à l’Université de Lorraine. Il explique qu’à titre personnel, il a enterré un tambour de machine à laver (vieille recette du monde agricole) pour y conserver ses légumes pendant l’hiver. « Le principe fonctionnait bien, mais quand j’avais ma tenue de chef d’entreprise et que je devais me mettre à genou dans la terre et me baisser dans le tambour pour chercher mes légumes, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire ! ». C’est ainsi qu’a germé dans son esprit l’idée d’un silo à légumes à destination des particuliers.

Depuis trois ans, le chef d’entreprise collabore avec plusieurs formations de l’Université de Lorraine. D’abord sur la conception et le prototypage avec l’IUT Génie Mécanique et Productique de Brabois, puis sur l’étude de marché avec l’Institut d’administration des entreprises (IAE) de Metz. Depuis novembre 2017, l’École européenne d’ingénieurs en génie des matériaux (EEIGM) de Nancy l’accompagne sur la conception finale du produit. « Si nous obtenons un bon résultat, c’est une nouvelle aventure qui m’attend ! Une aventure que je souhaite vivre avec ma fille Julie ! ». Nous n’en aurions pas douté…

Découvrez le portrait complet d'Éric et Julie ROMAC (pdf, 718 ko)

Focus réalisé par Marie DUMONTEIL, référente‑filière « Industries du Futur » à la Direction des Partenariats

Mut@camp à l’IUT Saint-Dié : naissance du @Lab

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@Lab : salle Mut@camp à l'IUT Saint-Dié

L’IUT Saint-Dié accueille 380 étudiants. 3 DUT et 5 licences professionnelles y sont proposés au sein de 3 départements : Génie Electrique & Informatique Industrielle (GEII), Informatique (INFO) et Métiers du Multimédia et de l’Internet (MMI).

Le projet Mut@camp (1) consistait en l’aménagement d’un ancien laboratoire de langues en un espace pédagogique modulaire partagé, commun à l’ensemble des départements et ouvert aux étudiants.

Pari réussi ! Exit le “labo de langues” : place à @Lab, laboratoire d’idées, de créativité avec vue imprenable sur le massif du Kemberg !

@Lab : salle Mut@camp de l'IUT Saint-Dié

“Une importante phase de réflexion”

Olivier Caspary, directeur de l’IUT, est pleinement satisfait du résultat : “nous sommes passés par une importante phase de réflexion avant la réalisation finale. Je me suis rendu à l’Ecole des Mines de Nancy, sur le site ARTEM, pour apprécier ce qui a été mis en œuvre.
Notre collaboration étroite avec la Direction du Numérique notamment, et plus globalement avec les équipes(2) et services impliqués, permet de proposer aux usagers un espace qui a été rapidement investi par tous.

Un espace modulable qui favorise les interactivités

@Lab, plateau de 83m2, propose des espaces de travail multiples : 3 larges tables équipées d’écran favorisant les interactions en petit nombre, un espace assis-debout modulable, un téléviseur qui permet également la projection partagée et un espace “coin détente” avec mur Velleda encourageant le travail collaboratif.

Rien n’est figé, tout est modulable” précise Olivier Casapy. “La partie projet est importante à l’IUT dans de nombreuses disciplines. Par exemple les étudiants du DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet viennent y travailler leurs projets tutorés en design ou graphisme.

Tout est mis en œuvre pour favoriser au maximum les interactivités à différents niveaux :

  • l’enseignant vers l’ensemble des étudiants grâce au vidéo-projecteur interactif (VPI)
  • l’enseignant vers un groupe d’étudiants autour d’une table « projet »
  • l’enseignant vers un seul étudiant ou un groupe dans l’espace coin-détente
  • l’étudiant vers son groupe via l’écran de travail en groupe
  • l’étudiant ou le groupe d’étudiants à l’ensemble de la salle, toujours via le VPI ou le grand écran sur pied
  • La possibilité de faire de la multiprojection via le VPI grâce au logiciel associé : travail étudiant / correction enseignant ou comparaison de travaux par exemple.

Les principaux bénéfices pour les étudiants concernent un changement dans la relation avec l’enseignant. Il s’agit plus d’un véritable espace d’interaction, d’échange, de discussion autour de problèmes pédagogiques que de la délivrance d’un savoir “monolithique” au travers d’un cours”.

Avec une configuration multiple possible, les enseignants sont encouragés à pratiquer la classe inversée. La proximité du @Lab avec la bibliothèque facilite le lien avec la recherche documentaire de toute nature et permet l’accès à du matériel informatique via le prêt de portables.

@Lab : salle Mut@camp de l'IUT Saint-Dié en situation avec un groupe d'étudiants

@Lab : salle Mut@camp de l'IUT Saint-Dié -Réflexion en groupe sur un projet

@Lab : salle Mut@camp de l'IUT Saint-Dié - Coin détente avec mur Velleda encourageant le travail collaboratif

“Des idées pour la suite”

La réalisation concrète de Mut@camp donne des idées à l’IUT. “Il y a un eu véritable déclic. Voir fonctionner le @Lab au quotidien a créé une dynamique. La maquette de réorganisation d’une salle de TP est déjà prête” conclut Olivier Caspary.

_____________________________

(1) - L’Université de Lorraine a lancé, en janvier 2016, un appel à projets Mut@camp qui vise à insuffler une dynamique de transformation des campus en vue de les adapter au mieux aux évolutions actuelles. Il se fonde sur le constat que les espaces universitaires sont à repenser pour répondre à des usages et des pratiques actuelles ou en devenir qui re-questionnent les unités de temps, de lieux et d’actions : plus de technologies, de flexibilité, de fluidité et de mobilité.

(2) - Membres de l’équipe Mut@campà l’IUT Saint-Dié

  • Franck Bontout - Responsable du service technique
  • Olivier Caspary - Directeur IUT de Saint-Dié-des-Vosges
  • William Lamy - Responsable du service informatique
  • Alain Longhais - Chef de département INFO
  • Catherine Nutz - Chef de département GEII
  • Jonathan Weber - Chef de département MMI

 

Mut@camp - Ecran disposé sur table de travail
Mut@camp - Table favorisant le travail collaboratif
Mut@camp - Table favorisant le travail collaboratif
Mut@camp - @Lab à l'IUT Saint-Dié

Retour sur le dernier Brunch transfrontalier

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En s'appuyant sur le slogan de l'Université de Lorraine, "Faire dialoguer les savoirs, c'est innover", la Direction des Partenariats a développé le dispositif Le Brunch®. Rendez-vous privilégié où les acteurs du monde socio-économique, artistique, scientifique et sociétal se réunissent pour croiser les points de vue, parler le même langage et apprendre à se connaître.

Retour sur le dernier Brunch « La frontière comme ressource, contrainte et opportunité » organisé sur le Campus Belval de l’Université du Luxembourg jeudi 7 décembre 2017.

Grâce au réseau de l’Université de la Grande Région – UniGR, le concept des Brunchs s’est exporté au-delà du territoire lorrain. En effet, Christian WILLE, coordinateur de l’UniGR-Center for Border Studies et enseignant-chercheur à l’Université du Luxembourg, a accueilli cet événement sur le campus Belval de l’Université du Luxembourg à Esch-sur-Alzette. Multilingue, internationale et centrée sur la recherche, elle se définit comme une institution moderne et à visage humain. En outre, l’Université du Luxembourg forme environ ¼ d’étudiants de nationalité belge, française ou allemande.

Universitaires, représentants politiques, entrepreneurs, artistes et étudiants se sont en effet retrouvés au 17èmeétage de la Maison du Savoir pour aborder la question de la frontière-ressource. Une cinquantaine de participants ont échangé avec les intervenants de la table ronde sur les enjeux, les faiblesses et les forces des frontières. À la fin d’une heure et demie de discussion animée, tous ont pu partager un moment plus informel autour d’un café gourmand.

Pour rappel, les intervenants de la table ronde : 

  • Grégory HAMEZ, l’animateur de cette table ronde, professeur de géographie et d’aménagement du territoire, représentant de l’UniGR-Center for Border Studies et responsable à l’Université de Lorraine du nouveau Master en Border Studies.
  • Achim DUERSCHMID, consultant à l’agence pour l’emploi de la Sarre. Directement en lien avec les problématiques des travailleurs frontaliers.
  • Christophe SOHN, chercheur en géographie urbaine associé à l’Université de Strasbourg et chercheur au Luxembourg Institute of Socio-Economic Research.
  • Sébastien DI SILVESTRO, auteur-reporter, photographe et conseiller en communication.  
  • Pascal RAMON, chargé de mission dans le domaine des ressources humaines sur le site mosellan de l’entreprise Thyssen Krupp Presta.

Tous ont pu aborder la question de frontière sous différents angles, propre à leur passé, leur métier et leur sensibilité.

Différentes questions ont été abordées, notamment la question de frontière avec une identité propre. La frontière luxembourgeoise, allemande et française est particulièrement pertinente à ce propos : une histoire commune forte, une culture proche et pourtant des différences fondamentales au niveau de la langue et de la législation. Des avantages et des inconvénients découlent de ce constat, notamment la mobilité transfrontalière liée au travail. Les travailleurs se déplacent dans les zones géographiques où le marché du travail est dynamique mais où la main d’œuvre est manquante. Un équilibre se crée mais entraîne des difficultés quant aux déplacements et à l’immobilier. En ce sens la frontière peut être vue comme une source d’opportunité mais qui engendre des contraintes. De plus, elle n’est pas automatiquement perçue comme ayant une identité à part entière : les identités nationales restent fortes et sont marqueurs de différences politiques, culturelles et identitaires. Ce qui peut entrainer des incompréhensions et des préconceptions de part et d’autre de la frontière, accentuant encore les différences existantes et pouvant cliver les groupes sociaux. 

Ce constat est cependant susceptible d’évoluer. Pour preuve on observe un nombre croissant d’étudiants et de doctorants qui choisissent de s’expatrier. Pour répondre à ce phénomène, les universités proposent des formations internationales ou des partenariats dans le but de développer des programmes d’études à l’étranger et de proposer aux étudiants des doubles diplômes. Les avantages sont conséquents : meilleure maîtrise des langues, ancrage sur plusieurs territoires et contexte réellement pluriculturel. Cela permet de multiplier les opportunités dans un monde en constante évolution.

Pour tout renseignement complémentaire ou recevoir le calendrier des prochains Brunchs, envoyez un e-mail à l'adresse suivante : lebrunch-contact@univ-lorraine.fr

Article rédigé par Nathalie WITTMANN, référente de la filière "Services innovants" au sein de la Direction des Partenariats.
Dessins réalisés par Catherine CRÉHANGE, Illustratrice de propos. Photos prises par Morgane STEFAN, Assistante Brunch

Mut@camp à l’IUT Epinal-Hubert Curien : une belle opportunité de poursuivre la dynamique de changement au niveau des espaces d’apprentissages !

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Mut@camp à l’IUT Epinal-Hubert Curien - La salle de cours C208 : un espace dédié à la pédagogie active

Il y a 100 ans, le bâtiment de l’IUT Epinal-Hubert Curien(1) abritait une École Normale.  Aujourd’hui, l’IUT accueille un peu plus de 400 étudiants répartis dans 3 DUT et 6 licences professionnelles au sein de 3 départements : Techniques de Commercialisation (TC), Génie Industriel et Maintenance (GIM), Qualité, Logistique Industrielle et Organisation (QLIO).

C’est au centre de l’Atrium que Mathieu Pétrissans, directeur de l’IUT et porteur du projet Mut@camp(2), souhaite démarrer la visite.

Cet espace ouvert, ce lieu de convergence est en quelques sorte le pré-Mut@camp : un incubateur qui nous a donné l’idée de s’engager dans une dynamique de changement au niveau de nos espaces d’apprentissages.”

Cette zone tampon, où les étudiants de toutes les promos se retrouvent avant d’aller en cours, a été entièrement rénovée et propose un mobilier confortable, modulable, associable à volonté, un accès wifi renforcé, des prises de courant en nombre et des espaces permettant du travail en autonomie.

L'Atrium de l'IU Epinal-Hubert Curien

Espace de travail dans l'Atrium

L'Atrium de l'IUT Epinal-Hubert Curien

Pour l’IUT, Mut@camp doit permettre :

  • de diversifier les modalités et les pratiques d’apprentissages
  • d’apporter des services aux usagers adaptés aux nouvelles technologies
  • de favoriser les pratiques collaboratives et interactives
  • de renforcer la participation de la bibliothèque à la construction du savoir
  • de développer l’acquisition des compétences proposées dans le cadre des formations.

Deux espaces ont été concernés par le projet : la bibliothèque universitaire et une salle de cours (C208).

La bibliothèque : des enquêtes pour identifier les besoins

Mut@camp a complétement redynamisé la bibliothèque, c’est une vraie chance pour l’IUT” confie Christelle Bonniec, documentaliste et responsable de la bibliothèque. “Les différents espaces sont appréciés par les étudiants qui les utilisent en accès libre ou bien de façon encadrée pour de l’initiation à la recherche documentaire par exemple.”.

Deux enquêtes ont permis d’identifier les besoins des usagers :

  • l’enquête de satisfaction LIBQUAL mise en place par la Direction de la Documentation et de l’Edition
  • l’enquête “Participer à la création de la future bibliothèque” mise en ligne sur ARCHE(3) par l’IUT.

La diversification des espaces permet de répondre aux pratiques actuelles et facilite les temps de vie et d’apprentissage. Marion, Charlotte, Jean-Charles et Julien le confirment. Etudiants en première année de DUT Techniques de Commercialisation, ils se sont retrouvés dans un espace un peu en retrait favorisant le travail collaboratif : des ordinateurs et un vidéoprojecteur y sont mis à disposition. Au programme de cette séance : valider le bon déroulé d’un exposé d’anglais réalisé à plusieurs. “L'accueil est vraiment sympa” souligne Julien.

Espace de travail - Bibliothèque IUT Epinal-Hubert Curien

Mediascape - Bibliothèque IUT Epinal-Hubert Curien

La salle de cours C208 : un espace dédié à la pédagogie active

La visite de la salle est assurée par Sabine Krzysanowski, enseignante et Chef de département TC. “Les étudiants s’y sentent tout de suite à l’aise, ils deviennent acteur de leur cours. Les équipements permettent de diversifier les séquences dans une même séance.”

Là encore les usagers ont été interrogés : une enquête, “Connexion IUT”, auprès des étudiants ainsi que la prise en compte des besoins exprimés par les équipes pédagogiques. Au final, une salle équipée de mobilier modulable (chaises Node), d’un vidéoprojecteur à écran tactile et d’une flotte de plusieurs tablettes numériques. “Ces dernières sont utilisées, entre autre, pour la réalisation de QCM en ligne, toujours en s’appuyant au maximum sur ARCHE où les cours et extraits vidéos y sont également déposés.

Salle de cours C208 : un espace dédié à la pédagogie active

Salle de cours C208 : un espace dédié à la pédagogie active - Utilisation de tablettes

Mettre les usagers au cœur, tel est le crédo porté par le directeur de l’IUT Epinal-Hubert Curien qui envisage déjà la poursuite de la mutation des salles de cours !

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(1) Hubert Curien (1924-2005) : né à Cornimont (Vosges). Cristallographe, il a été Ministre de la Recherche, Président du CNRS et premier président du conseil de l’Agence Spatiale Européenne.

(2)Membres de l’équipe Mut@camp au sein de l’IUT :

  • Isabelle Gader - Responsable Administrative
  • Sabine Krzysanowski - Chef de département TC, enseignante
  • Fabrice Bontemps - Informaticien, direction du numérique
  • Stéphane Cauvé - Informaticien, direction du numérique
  • Julie Antoine - Agent administratif
  • Christelle Bonniec - Responsable de la bibliothèque, documentaliste

(3)Arche est la plateforme pédagogique mise à disposition des étudiants et des personnels par l'Université de Lorraine

Espace de travail à la bibliothèque de l'IUT Epinal_hubert Curien
Espace de travail à la bibliothèque de l'IUT Epinal_hubert Curien
La salle de cours C208 : un espace dédié à la pédagogie active
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