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[VIDEO] Le clip du Brunch "La frontière comme ressource, contrainte et opportunité" est en ligne

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Universitaires, représentants politiques, entrepreneurs, artistes et étudiants se sont retrouvés au 17e étage de la Maison du Savoir pour aborder la question de la frontière-ressource. Les participants ont échangé avec les intervenants de la table ronde sur les enjeux, les faiblesses et les forces des frontières. À la fin d’une heure et demie de discussion animée, tous ont pu partager un moment plus informel autour d’un café gourmand. Clip réalisé par l'équipe audiovisuelle de la Direction du Numérique. Plus d'infos : lebrunch-contact@univ-lorraine.fr

MOOC Supervision de Réseaux et Services : Inscrivez-vous !

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Logo du MOOC Supervision des Réseaux et Services.

MOOC « Supervision de Réseaux et Services » : Inscrivez-vous ! 

Aujourd’hui, les réseaux interconnectent de multiples entités telles que puces RFID, objets connectés, smartphones, ordinateurs, ou encore data centers, pour échanger des informations et partager des ressources. 

La supervision de réseaux et services regroupe les méthodes et outils permettant d’observer ce qui se passe sur un réseau et d’agir à distance sur ses composants pour assurer son bon fonctionnement. Les usages sont multiples : détecter les pannes, modifier les paramètres des équipements, mesurer la consommation des ressources, améliorer les performances, ou encore identifier les activités malveillantes.

Pour en savoir plus, rejoignez-nous sur le MOOC "Supervision de Réseaux et Services" qui vous permettra d'en découvrir les concepts clés, et de vous familiariser avec sa mise en œuvre à travers des travaux pratiques virtuels. Il débute le 29 janvier prochain, et les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 15 mars 2018.

Visionnez la vidéo de présentation et inscrivez-vous gratuitement dès maintenant sur la plateforme FUN : https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:lorraine+30008+session01/about

Ce MOOC est porté par TELECOM Nancy / Université de Lorraine, en collaboration avec Telecom SudParis, Orange et Airbus Defence & Space. Il s'inscrit dans le cadre du projet Idefi-N FLIRT, financé par l'ANR et coordonné par l'IMT, ayant pour objectifs de produire des parcours de MOOC dans le domaine des réseaux et télécoms.

Tout savoir sur les laboratoires du Carnot ICÉEL

Portrait d'entrepreneur : Loïc CUERONI

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Entreprendre, c’est évoluer en terrain mouvant, en situation d’équilibre précaire !

Diplômé de Centrale Paris, Loïc Cueroni le revendique : il a toujours su qu’il créerait son entreprise. Et il s’y est essayé dès la sortie de l’école, avec un premier projet, qu’il juge aujourd’hui « trop candide ». « J’ai commis des erreurs de stratégie, je n’avais pas encore compris qu’une idée, même géniale, ne suffit pas, si elle requiert des moyens que vous n’avez pas ». Il rejoint alors Demathieu Bard où, pendant 7 ans, il apprend, découvre, renforce ses acquis, en France et à l’étranger (avec notamment deux missions au Canada).

La société BluePad :

  • Création : 2016
  • Fondateur : Loïc CUERONI et Michel KUEHN
  • Effectif : 10 personnes
  • Contact : contact@bluepad.fr
  • Activité : éditeur de logiciels destinés à l’accompagnement du monde de la construction dans sa transition numérique

Et puis une nouvelle idée naît. Le déclic ? « Un jour, j’’ai rêvé que quelqu’un venait me vendre le produit que j’avais en tête. Au réveil, j’ai décidé que cela ne devait jamais arriver : je ne me ferais pas doubler ainsi ». Associé à un ami d’enfance, il franchit le pas – « se lancer seul, c’est très compliqué ; mais réussir à travailler ensemble l’est aussi : si vous avez les mêmes compétences, vous risquez d’entrer en rivalité, et si vous êtes très différents, de moins bien vous comprendre. Michel et moi, nous sommes complémentaires, nous nous faisons confiance... ce qui n’empêche pas un bon coup de gueule de temps en temps ! » –. BluePad est né, pour accompagner les entreprises du secteur de la construction dans leur transition numérique, au plus près du terrain. « Nos outils sont sur les chantiers, avec toutes les contraintes que cela induit », dit Loïc Cueroni. Avec une activité qui se concentre notamment sur les grandes métropoles (Paris, Lyon, Lille), BluePad affiche déjà de belles réussites : retenue lors d’un appel à projet national de l’ADEME, labellisée par le pôle Fibres Energivie, l’entreprise affiche fièrement son statut de Jeune entreprise innovante (JEI), et travaille actuellement au dépôt de son 6e brevet. « Mais notre plus grande joie », souligne Loïc Cueroni, « ce sont les témoignages de satisfaction de nos clients et partenaires ».

La force de BluePad, c’est son approche transversale. « L’équipe compte des informaticiens pointus mais aussi des personnes qui viennent du monde de la construction. Nous sommes à la pointe, technologiquement, mais nous parlons le langage de nos clients ! ». Et pour rester à la pointe, le partenariat avec l’université était une quasi-évidence. Quasi, parce qu’encore fallait-il trouver des modalités de collaboration adaptées. « Il y a eu des tâtonnements et des incompréhensions, au début, notamment parce que nous n’avons pas le même rapport au temps... Il faut trouver les bons interlocuteurs et apprendre à se comprendre ». Depuis, des relations suivies se sont établies avec Télécom Nancy, avec le master Informatique (parcours Interactions humain-machine) à Metz, avec le laboratoire LCOMS... « Nous avons pris plusieurs stagiaires, nous attendons la validation pour une thèse CIFRE, et nous avons de nouveaux projets ». Une affaire à suivre, donc...

Découvrez le portrait complet de Loïc CUERONI (pdf, 576 ko)

Focus réalisé par Thierry DAUNOIS, référent‑filière «Numérique» à la Direction des Partenariats de l'Université de Lorraine

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Mut@camp à l’ESPÉ de Lorraine : pédagogie active, autonomie et travail en mode projet !

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Photo Mutacamp à l’ESPÉ de Lorraine

L’ambitieux projet d’évolution et de rénovation d’espaces pédagogiques et d’espaces informels de l’ESPÉ de Lorraine avait été salué en 2016/2017 par le comité en charge du programme Mut@camp de l’Université de Lorraine avec à la clé, un important financement partagé. Zoom sur les espaces récemment rénovés au cœur de 3 sites de formation de l’ESPÉ rapidement investis par les étudiants, les personnels et les visiteurs.

Co-financé par l’Université de Lorraine (via le Contrat de Projet Etat-Région) et par l’ESPÉ de Lorraine, ce projet a permis, sur plusieurs sites géographiques de l’École, des aménagements importants pour un montant global de plus de 130.000 €.

Ainsi, en intégrant une dimension numérique, de simples salles de cours ont été transformées en véritables « salles d’apprentissage actif » favorisant, par exemple, l’enseignement des langues médiatisé par les outils numériques ou les pratiques pédagogiques actives. Par ailleurs, certains lieux peu aménagés jusqu’à présent, comme des espaces sans destination précise ou des halls mal utilisés, sont désormais agencés en lieux connectés et accueillants, propices au travail en petits groupes ou par projet ; l’apprentissage du travail en projet étant au cœur de la formation suivie par nos étudiants en master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation). Les aménagements proposés par les équipes étaient importants et variés, un ordre de priorité a donc été établi pour cette année sur un ensemble d’espaces à Maxéville, Montigny-lès-Metz et Nancy :

-> A Nancy-Scarpone, un espace pédagogique (G51) et ses 2 annexes ont été reconfigurés et aménagés avec nouveau mobilier et équipement numérique, permettant les pédagogies actives et un usage en autonomie de la part des étudiants pour la réalisation de leurs projets pédagogiques.

-> A Maxéville, il a été possible d’aménager des espaces pédagogiques et un espace de convivialité. Ainsi, le hall d’entrée très fréquenté du bâtiment E, à proximité de la BU et de l’espace restauration, a bénéficié de nouvelles bornes wifi, de prises électriques supplémentaires et de mobilier confortable. Plusieurs petites salles pédagogiques contiguës et de tailles différentes ont été également repensées, rénovées et équipées permettant  les pédagogies actives et un usage en autonomie de la part des étudiants pour la construction de leurs projets, notamment en petits groupes.

-> Enfin, à Montigny-lès-Metz, la priorité a été donnée au réaménagement de plusieurs salles pédagogiques destinées aux formations numériques et aux enseignements de langues et à tout enseignement s’appuyant sur les usages du numérique, avec comme mots clés, là encore, modularité des espaces et mobilité du mobilier. De plus, un espace informel situé au 1erétage près de la salle des conférences a été entièrement créé en lieu de vie à fonctions multiples.

En plus des achats de mobilier et de matériel (vidéoprojecteurs interactifs, chariots mobiles de PC portables, téléviseurs et écrans partagés), on peut saluer le travail des services administratif et financier pour le suivi du dossier, ainsi que celui des collègues des services technique et informatique qui ont intégralement rénovés les espaces et réalisé les aménagements indispensables aux usages actuels (peinture, menuiserie, câblages et prises électriques supplémentaires, bornes wifi…etc.).

La démarche ayant impulsé une réelle dynamique, d’autres projets d’aménagements sont prévus pour les sites de Bar-le-Duc, Épinal et Sarreguemines afin d’offrir à l'ensemble des étudiants et personnels de l’ESPÉ de Lorraine des conditions de travail et d'enseignement/apprentissage identiques.

 

 

24 heures chrono : les étudiants mettent l'Université de Lorraine à l'heure de l'intelligence artificielle

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Vendredi 16 mars et samedi 17 mars, pendant un hackathon (concours de programmation) de 24 heures, les étudiants des différentes filières en informatique de l'Université de Lorraine ont relevé le défi de créer une application intelligente sur objet connecté pour améliorer la vie des étudiants.  Une dizaine d'équipes de 6 étudiants ont eu comme mission de créer une application permettant de dialoguer oralement pour interroger le système d'emploi du temps de l'université.  L'application est basée sur l'objet connecté Google Home et utilise les services de conversation intelligente d'IBM Watson.  Le défi, pour les étudiants, est de gérer le temps, se partager les tâches et assimiler rapidement les technologies de pointe mises en jeu.  Des experts de l'entreprise Sopra Steria et d'IBM ont été présents pour guider les étudiants pour la prise en main des technologies IBM pour le Cloud et l'intelligence artificielle.  

Le jury a été impressionné par les réalisations : toutes les équipes ont implanté une application fonctionnelle répondant au cahier des charges et plusieurs équipes ont surpris par leur créativité, leurs idées originales et utiles.

Il s'agit de la troisième édition de ce concours. L'événement a été organisé par les enseignants-chercheurs des formations en informatique de l'Université de Lorraine, en partenariat avec Sopra Steria et le soutien d'IBM.

Plus d'informations:

http://licence-master-informatique.formation.univ-lorraine.fr/2018/03/01...

http://licence-master-informatique.formation.univ-lorraine.fr/2018/03/19...

 

La newsletter Icéel de printemps est disponible !

Projet LINUMEN : Les apprentissages premiers en école maternelle à l’ère du numérique

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Autour de la tablette… Ficoneva/VisualHunt, CC BY-NC

Avec 3 projets retenus, pour un montant total de 2,8 à 3,5M€, l’Université de Lorraine et l’académie Nancy-Metz s'étaient distinguées dans les résultats de l’appel à projets « espaces de formation, de recherche et d'animation numérique dans l'éducation » (e-FRAN). Dans le cadre du projet LINUMEN, chercheurs en psychologie, en informatique et en sciences de l'éducation conçoivent un dispositif numérique permettant de développer et de renforcer les compétences liées à la littératie et la numératie émergentes chez les enfants d’âge préscolaire.


Depuis une dizaine d’années, les applications mobiles proposées pour smartphones et tablettes ont vu leur nombre croître de façon exponentielle. Les différentes plateformes de téléchargement (par exemple, App Store, Google Play) ont développé une abondante offre de logiciels dont une part importante est consacrée aux applications à finalités éducatives ou ludo-éducatives destinées à des enfants fréquentant l’école maternelle ou élémentaire.

Quelle place pour le numérique à l’école ?

Pour autant, la place du numérique à l’école ne va pas de soi et reste une question encore fort controversée à la fois dans la sphère publique et dans la sphère scientifique. Chez les parents et les enseignants, comme chez les politiques ou les chercheurs, le débat se cristallise autour de quelques grands enjeux liés à l’efficacité du numérique, à son pouvoir de transformation des pratiques pédagogiques ou encore à son rôle dans la réduction des inégalités.

Alors que certains décrivent le numérique comme une chance pour l’école et une révolution copernicienne pour la pédagogie, d’autres ont des craintes et tendent à le considérer comme porteur de futurs désastres. Des questions se posent, en effet, à propos de l’usage de ces outils en situation de classe et de leur impact sur l’attention, la motivation ou les apprentissages des élèves.

Du côté de la littérature scientifique, si certains auteurs s’accordent à dire que les outils numériques peuvent avoir un rôle positif sur les apprentissages des élèves, d’autres sont beaucoup plus réservés quant à leur impact réel. Il est vrai que l’expérimentation dans le domaine de l’éducation pose un certain nombre de problèmes et que les travaux scientifiques peinent à apporter des preuves de l’efficacité de ces outils en matière de transmission des savoirs.

La question de l’expérimentation

Tout d’abord, nombre d’études ont été menées à la seule échelle d’une classe ou sur des périodes trop courtes pour que l’on puisse détecter des effets significatifs des dispositifs mis en place. Par ailleurs, lorsqu’un effet est détecté, il est fréquent que ce qui marche sur un échantillon d’enseignants motivés par l’expérimentation, ou en laboratoire, ne marche pas de la même manière sur le terrain, dans les classes ordinaires.

Il est donc bien difficile d’extrapoler les résultats obtenus en laboratoire aux conduites des enfants placés en classe dans un contexte d’apprentissage précis. Les solutions efficaces dans un contexte (dans une classe caractérisée par tel niveau initial, tel nombre d’élèves, telle hétérogénéité sociale ou scolaire) peuvent en effet s’avérer inefficaces dans un autre contexte. Par ailleurs, des impératifs d’ordre éthique ou déontologique rendent impossible une expérimentation au sens strictement scientifique et il est donc extrêmement difficile de contrôler tous les paramètres d’une salle de classe.

En outre, l’examen des applications existantes montre qu’elles ne sont pas dotées des qualités requises pour être introduites en salle de classe et intégrées dans les pratiques enseignantes.

Par exemple, le mode de présentation de l’information de celles couramment proposées sur les plateformes de téléchargement favorise bien souvent le caractère ludique et attrayant de l’outil au détriment du développement de compétences spécifiques. Elles guident peu les élèves dans la réalisation des tâches à effectuer et ne leur offrent que des feed-back brefs, peu précis et peu informatifs. De plus, elles fournissent rarement aux enseignants les informations indispensables leur permettant de mieux diagnostiquer les difficultés de leurs élèves et de mieux intervenir.

Le numérique, les inégalités et l’inclusion

Une autre question vive souvent débattue dans le champ de l’éducation liée au numérique concerne la question des inégalités. Comme en témoignent les résultats des dernières comparaisons internationales (PISA 2015, PIRLS 2016), le système scolaire français est marqué par de très fortes inégalités sociales.

On sait de plus que ces inégalités de performances entre élèves en fonction de leur origine sociale apparaissent dès l’école maternelle. En facilitant la prise en compte par les enseignants des différents besoins des élèves en termes de modalités et de rythme d’apprentissage ou d’adaptation au niveau des élèves en début d’année scolaire, le numérique pourrait-il devenir un facteur important de réduction des inégalités et d’inclusion scolaire ? Quelles seraient les conditions requises pour qu’il y contribue efficacement ?

LINUMEN, un projet numérique en maternelle

Ce sont ces questionnements et ces enjeux qui sont à l’origine du projet LINUMEN (LIttératie et NUMératie Emergentes par le Numérique). Ce projet se fixe pour objectif de concevoir et de tester l’efficacité d’un dispositif numérique destiné à soutenir l’action des enseignants de maternelle dans le développement des compétences des élèves en littératie et en numératie émergentes (LNE).

La LNE correspond à l’ensemble des connaissances et des compétences, développées avant l’entrée à l’école primaire, nécessaires à l’acquisition ultérieure de la lecture-écriture et des mathématiques.

À titre d’exemples, dans le domaine de la littératie, l’outil aidera les jeunes élèves à analyser comment la parole s’organise en syllabes et en unités plus petites pour préparer la mise en relation entre ces unités, difficiles à concevoir pour les enfants, et les lettres. Dans le domaine de la numératie, il permettra aux élèves d’utiliser les principes de comptage, de comparer des quantités, de composer ou décomposer des ensembles numériques.

Plus précisément, le dispositif que nous nous proposons de concevoir permettra :

  • d’effectuer une évaluation diagnostique des compétences des élèves de moyenne et de grande sections d’école maternelle en LNE ;

  • de proposer des stimulations cognitives sous forme d’applications numériques destinées à développer ces compétences durant ces deux années ;

  • de faire un suivi longitudinal des élèves de la moyenne section à la grande section de l’école maternelle afin de tester les effets immédiats et différés de ce dispositif sur les apprentissages des élèves.

Utiliser des bases scientifiques : dialogue chercheurs-praticiens

La construction du dispositif s’appuie non seulement sur les avancées récentes de la psychologie cognitive qui ont conduit à mettre en évidence les différentes dimensions de LNE (par exemple, reconnaissance des lettres et des chiffres, vocabulaire, conscience phonologique, dénombrement, problèmes à histoire…), mais également sur les travaux de psychologie ergonomique relatifs à la conception de ressources acceptables pour les enseignants dans l’exercice normal de leur métier et, enfin, sur les recherches en sciences de l’éducation concernant l’efficacité des pratiques enseignantes.

La mise au point du dispositif, actuellement en cours de réalisation, nécessite des interactions fréquentes entre chercheurs et praticiens, de manière à allier apports théoriques, interventions et investigations in situ.

Les applications ainsi conçues, pour des usages sur tablettes tactiles, devront être compatibles avec les pratiques enseignantes ordinaires et adaptées aux besoins et aux progrès de chaque élève. Elles rempliront des fonctions pédagogiques différentes en permettant de dispenser des exercices d’entraînement aux élèves et en leur fournissant des espaces de découverte et d’échanges (jeux collaboratifs et/ou compétitifs).

Leur acceptabilité (conformité avec les programmes et les valeurs culturelles des équipes pédagogiques) et leur utilisabilité (facilité d’utilisation par les élèves et les enseignants) seront contrôlées par le groupe de co-conception composé d’enseignants-chercheurs, de doctorants, d’enseignants, de conseillers pédagogiques et d’inspecteurs.

Enfin, la phase d’expérimentation, qui commencera en septembre 2018, sera conduite selon une méthodologie expérimentale (un groupe contrôle et un groupe expérimental) et longitudinale. Elle portera sur une quarantaine de classes et environ 1 000 élèves qui seront exposés au dispositif pendant trois périodes annuelles de 6 semaines chacune.

Elle permettra la collecte de données auprès des élèves (performances, temps d’engagement dans la tâche, types d’erreur, etc.) et l’observation des usages effectifs de l’outil dans les différentes classes. L’analyse des données conduira ensuite à tester l’efficacité du dispositif en fonction des caractéristiques des élèves et des classes dans lesquelles il sera implémenté. Nous saurons alors si ce dispositif produit des effets différenciés sur les apprentissages des élèves ayant des compétences initiales ou des caractéristiques sociales différentes.

Un projet – parmi d’autres- pour réduire les inégalités

L’ambition du projet LINUMEN est de proposer aux enseignants un dispositif qui intègre les résultats de la recherche sur les apprentissages des élèves et sur les pratiques enseignantes. En permettant la différenciation du parcours des élèves en LNE, il pourrait favoriser la réduction des inégalités cognitives liées à l’origine sociale, et donc aussi un accrochage scolaire précoce. Notre démarche s’inscrit ainsi dans le courant de « l’éducation fondée sur les preuves ».

The ConversationPour autant, in fine, si notre dispositif s’avérait efficace et nos résultats valides, on se gardera de tirer de cette expérimentation des prescriptions à prétention universelle en direction des enseignants et de leurs pratiques, les travaux antérieurs nous ayant enseigné qu’un outil numérique n’est ni intrinsèquement bon, ni intrinsèquement mauvais, et qu’il peut faire l’objet de différents usages qui en infléchissent diversement la portée.

Youssef Tazouti, Professeur des universités en Psychologie de l’éducation, 2LPN (Laboratoire Lorrain de Psychologie et Neurosciences, EA. 7489), Université de Lorraine et Annette Jarlégan, Professeure des universités en sciences de l’éducation, LISEC (Laboratoire Interuniversitaire en Sciences de l’Education et de la Communication, EA. 2310), Université de Lorraine

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.


Le Boost – Les Rendez-vous de l’Innovation

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Pour favoriser la connaissance mutuelle entre les acteurs de la recherche lorraine et l’ensemble des structures liées à l’innovation, l’Université de Lorraine organise le vendredi 15 juin 2018, sur le campus L-INP à Brabois, Le Boost – Les Rendez-vous de l’innovation.

Le Boost - Accélérateur de connexions

Pour participer pleinement au développement économique du territoire régional, l’Université de Lorraine souhaite renforcer ses liens avec les différentes structures qui favorisent l’innovation et développent le transfert de compétences vers les secteurs économiques.

C'est l'objectif du Boost, journée de rencontres et d’échanges entre les laboratoires de l'Université de Lorraine et l'ensemble des structures de transfert et d'accompagnement des entreprises à l'innovation, qui se déroulera le vendredi 15 juin 20018, sur le campus L-INP de Brabois.

Ces structures de transfert et d’accompagnement sont nombreuses et variées, puisqu’on y retrouve des pôles de compétitivité, des Centres de Ressources Technologiques, la SATT, l’Incubateur Lorrain, l’Institut Carnot ICEEL, la nouvelle Agence Régionale d’Innovation GrandEnov, des structures d’accélération de projet (C2IME) ou de mise en relation Enseignement Supérieur – Entreprises comme ISEETECH.

Cette journée permettra aux participants de rencontrer les acteurs présents à travers des speed dating dans un format convivial où les uns et les autres pourront mette en relation leurs savoirs et connexions.
L'objectif est de mettre en relation les laboratoires de l'Université de Lorraine, créateurs de solutions issues de la recherche et les structures de transfert et d'innovation, au contact permanent des besoins des entreprises.

► Inscrivez-vous et retrouvez tous les détails du programme sur la page dédiée à l’événement : www.univ-lorraine.fr/les-rendez-vous-de-linnovation

Pour tout complément d’information, vous pouvez contacter la Direction des Partenariats de l’Université de Lorraine, par mail :morgane.stefan@univ-lorraine.fr ou par téléphone : 03 72 74 07 12

Le Boost : journée de contact entre laboratoires et structures de transfert

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Date(s): 
Vendredi 15 juin 2018 - 09:00 - 16:00

Pour favoriser la connaissance mutuelle entre les acteurs de la recherche lorraine et l’ensemble des structures liées à l’innovation, l’Université de Lorraine organise le vendredi 15 juin 2018, sur le campus L-INP à Brabois, Le Boost – Les Rendez-vous de l’innovation.

Cette journée permettra aux participants de rencontrer les acteurs présents à travers des speed dating dans un format convivial où les uns et les autres pourront mette en relation leurs savoirs et connexions.
L'objectif est de mettre en relation les laboratoires de l'Université de Lorraine, créateurs de solutions issues de la recherche et les structures de transfert et d'innovation, au contact permanent des besoins des entreprises.

► Inscrivez-vous et retrouvez tous les détails du programme sur la page dédiée à l’événement : www.univ-lorraine.fr/les-rendez-vous-de-linnovation

Pour tout complément d’information, vous pouvez contacter la Direction des Partenariats de l’Université de Lorraine, par mail :morgane.stefan@univ-lorraine.fr ou par téléphone : 03 72 74 07 12

Lieu(x): 
École nationale supérieure de géologie
2 Rue du doyen Marcel Roubault
Vandœuvre-lès-Nancy
France

Nouveau double-diplôme d'ingénieurs TELECOM Nancy - ENSGSI

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Deux diplômes en 4 ans

La collaboration entre TELECOM Nancy et l’ENSGSI repose sur des échanges d’étudiants entre les 2 écoles afin de leur apporter de nouvelles compétences pour compléter leur formation d’origine.
Pour la première année de mise en place, 3 places sont proposées aux étudiants de chaque école.
Les candidats sont sélectionnés sur dossier et sur entretien sur la base de leurs résultats académiques, leurs expériences professionnelles et personnelles, et la pertinence du parcours au regard de leur projet professionnel.
Le cursus se fait en4 ans : les étudiants effectuent leur 1ère et 2ème année dans leur école d’origine, puis une seconde 2ème année et la 3ème année dans l’école partenaire. En dernière année, ils doivent réaliser une mission en entreprise d’au moins 5 mois, en France ou à l’étranger.
Au terme de leur parcours, les étudiants se verront délivrer les diplômes bac+5 des 2 écoles : le diplôme d’ingénieur en Génie des Systèmes et de l’Innovation de l’ENSGSI, Université de Lorraine, habilité par la Commission des Titres d’ingénieur ; le diplôme d’ingénieur TELECOM Nancy, Université de Lorraine, habilité par la Commission des Titres d’ingénieur.

Une double compétence de plus en plus recherchée par les entreprises

Aujourd’hui, les entreprises ont besoin de jeunes ingénieurs capables de mener à bien des projets innovants complexes et de travailler à l’interface de la technologie numérique et du management de projet. Les projets de développement associent nécessairement des aspects touchant à la fois à la technique, à la créativité et au management. Former des experts combinant ces qualités offre une double compétence très attractive pour les recruteurs.

Contacts :

ENSGSI : Anne MAIRET / 03 72 74 35 11 / anne.mairet@ensgsi.univ-lorraine.fr
TELECOM Nancy : Marie STEIN-LANOT / 03 72 74 59 17 / marie.stein-lanot@telecomnancy.eu
Lorraine INP : Emmanuel GAUTHIER / 03 72 74 41 80 / emmanuel.gauthier@univ-lorraine.fr

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L'Eco Motion Team by Polytech Nancy sur le départ pour Londres

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Eco Motion Team 2017-2018

L’Eco Motion Team de Polytech Nancy se prépare à participer à la compétition du Shell Eco-Marathon Europe qui aura lieu du 5 au 8 juillet au Queen Elisabeth Olympic Parc de Londres.

L’équipe, composée de 14 élèves-ingénieurs encadrés par 7 tuteurs, travaille d’arrache-pied depuis 9 mois sur son véhicule électrique baptisé Vir'Volt. Plusieurs essais ont été effectués récemment sur les sites de Toul et du Géoparc à Saint-Dié.

Le but de cette compétition européenne est de parcourir, avec un prototype à énergie électrique, une distance donnée (une vingtaine de kms) en un temps donné tout en consommant le moins d’énergie possible.

Depuis maintenant 19 ans, Polytech Nancy participe à cette course avec un classement à chaque fois remarquable en développant des technologies prometteuses pour la mobilité. En 2017, Vir'Volt a parcouru 318 km/kWh, se classant à la 16ème place sur 41 prototypes engagés dans la catégorie "batteries électriques".

Pour rationaliser les dépenses et économiser l’énergie, l’Eco Motion Team voyagera en bus avec l’équipe de l’ENSEM qui participe également au Shell Eco Marathon Europe dans la catégorie Urban.

Suivez-nous sur Facebook et Twitter : @EcoMotionTeam

Contact : Gaëtan DIDIER, enseignant tuteur de l'équipe : gaetan.didier@univ-lorraine.fr

 

Portrait d'entrepreneur : Valérie Creusot-Rivière

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L’expertise-comptable... au-delà des mots !

Chez Expertis CFE, on connait bien le mouvement de recul que provoque souvent l’appellation d’expert comptable, et l’imaginaire qui entoure ce métier chez ceux qui ne le pratiquent pas. La « comptabilité » paraît bien austère ! Pourtant, pour ceux qui vivent ce métier, il permet de toucher à des sujets riches et variés. C’est ce que Valérie Creusot-Rivière, associée chez Expertis CFE et présidente de l’ordre des experts-comptables de Lorraine, nous fait partager !

Expertis CFE, avec ses deux cents collaborateurs et son chiffre d’affaires de quatorze millions d’euro, est un cabinet indépendant de taille moyenne. Il est né de la fusion, en 2000, d’Expertis et de CFE, fondés respectivement en 1963 et en 1969. L’ensemble ainsi créé comptait alors une centaine de personnes. "Le nouvel ensemble s’est construit et développé autour de valeurs fortes, de qualité et de rigueur - nous sommes un tiers de confiance -, de respect et d’écoute - en interne et en externe - d’ouverture et d’innovation", précise Valérie Creusot‑Rivière. "C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le cabinet a su passer le cap, toujours délicat, de la transmission, lorsqu’en 2012, cinq des fondateurs ont quitté l’entreprise, pratiquement en même temps !".

Le cabinet d’expertise comptable Expertis CFE :

  • Création : 2000 (fusion d’Expertis et de CFE)
  • Effectif : 200 collaborateurs
  • Contact : Hosna ATAMNA - hatamna@expertiscfe.fr
  • Activité : Conseil, expertise comptable et audit

Le cabinet est actif sur deux métiers : celui de l’expertise comptable proprement dite, qui représente environ 90 % de l’activité, et celui de l’audit, au travers de ses missions de commissariat aux comptes, qui "pèse" environ 10 % au sein du cabinet. Mais le métier même de l’expertise comptable a sensiblement évolué ces dernières années : alors que la part de la production comptable pure et dure, qui représentait l’essentiel de l’activité voilà encore dix ou quinze ans, est en diminution continue, la part de l’expertise, c’est-à-dire le conseil aux dirigeants, est lui en croissance permanente, représentant désormais, avec l’accompagnement des PME et grands comptes plus de la moitié de l’activité.

"Je n’avais pas de plan de carrière, je ne m’étais jamais dit : je veux devenir expert-comptable", précise Valérie Creusot-Rivière. "Mais c’est lors de mon premier stage - chez Expertis, d’ailleurs - que j’ai découvert toute la richesse de ce métier. Il y avait une trentaine de personnes dans le cabinet, à ce moment-là, presque uniquement des hommes à la direction, mais ils avaient déjà une grande ouverture d’esprit. Et ils nous ont fait confiance. Je suis devenue associée en même temps que quatre autres femmes en 1998, et j’ai pris la direction du site de Lunéville. Aujourd’hui, nous sommes dix-huit associés, neuf hommes et neuf femmes. Désormais, notre métier nécessite de travailler en réseau, et avec tous les acteurs économiques. Je dis souvent que le savoir-faire d’un expert-comptable, aujourd’hui, c’est d’être un "hub", qui fait le lien entre son client et ceux qui peuvent lui apporter les compétences dont il a besoin".

Les relations entre Expertis CFE et l’Université de Lorraine se sont amplifiées ces dernières années. Mais, surtout, elles se sont diversifiées. "Au départ, nous étions essentiellement en  relation avec la filière traditionnelle qui forme les experts-comptables (DUT GEA[1], Master CCA[2], DEC[3]). Mais, à  l’occasion d’une intervention à l’ESSTIN[4], nous avons découvert à quel point le regard d’autres étudiants - le projet que nous leur avons confié portait sur l’organisation du cabinet - était d’une grande richesse. Et cela nous a donné envie d’amplifier cette démarche.

C’est ainsi que nous sommes devenus, assez naturellement, partenaires d’ARTEM Entreprises. C’est ainsi grâce à un Atelier ARTEM que des étudiants nous ont proposé une démarche pour organiser nos réseaux sociaux. C’est donc assez naturellement que, en tant que Présidente de l’ordre des experts-comptables de Lorraine, nous avons mandaté des étudiants de l’Université pour réfléchir sur la question du lobbying, par exemple. Et, même s’il reste des points "durs", comme celui de l’harmonisation entre le temps universitaire et le temps de l’entreprise, ou celui de l’adaptation des formations aux évolutions du métiers, nous sommes réellement très impliqués dans cette relation !".

"Être expert-comptable aujourd’hui, c’est accéder à une vision globale des entreprises. Ce métier est extrêmement enrichissant, offrant une ouverture sur des spécialités très diverses - fiscalité, notariat, contrôle de gestion, patrimoine, ressources humaines, droit des affaires, gestion d’entreprise... -. Et, en plus, ce secteur recrute ! Alors avis aux amateurs, aux audacieux, aux passionnés, aux curieux !".

[1] DUT Gestion des entreprises et des administrations.

[2 ] Master Comptabilité - Contrôle - Audit (ex-Maîtrise des sciences et techniques comptables et financières, MSTCF).

[3] Diplôme d’expertise comptable.

[4] L’ESSTIN est devenue Polytech Nancy.

Découvrez le portrait complet de Valérie CREUSOT-RIVIÈRE (pdf, 438 ko)

Focus réalisé par Thierry DAUNOIS, référent‑filière "Numérique"à la Direction des Partenariats de l'Université de Lorraine

Rencontres AgroValor 2018

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Rencontres AgroValor 2018

La région Grand Est se caractérise par une agriculture riche et diversifiée (10% de la SAU nationale, des systèmes de grandes cultures, de polyculture-élevage, d’arboriculture, de viticulture, de sylviculture…) et par sa densité d’industries alimentaires (3ème employeur régional avec plus de 300 PME très actives). Cette dynamique agro-alimentaire de premier plan s’appuie sur un fort réseau RDI « Recherche-Développement-Innovation ».

Initié en 2015, le réseau AGROVALOR a pour vocation de répondre aux enjeux RDI des filières agro-alimentaires du Grand Est afin de contribuer à une valorisation optimale des productions. Il dispose de plateformes expérimentales remarquables grâce au soutien des Contrats de Projets Etat-Région passés et en cours. La vocation d’AGROVALOR est, à terme, de fédérer l’ensemble des partenaires de la région Grand Est et d’inscrire encore mieux les actions RDI dans la dynamique territoriale. Les RENCONTRES AGROVALOR sont une émanation du réseau AGROVALOR.

Proposées pour la première fois cette année par l'ENSAIA, ces rencontres auront un double objectif : présenter les développements scientifiques les plus récents et offrir une opportunité d’échanges entre professionnels du secteur agro-alimentaire et chercheurs. La journée scientifique programmée le 26 octobre prochain au Centre Prouvé de Nancy servira à faire le point sur l’une des thématiques phare du programme AGROVALOR « la sécurité des aliments : comment la recherche peut-elle servir les filières ». L’actualité récente a mis en évidence comment une filière peut être déstabilisée dès lors que la sécurité sanitaire des aliments n’est plus garantie.

Sécuriser les Aliments : la recherche au service des filières Viande, lait et Brassicole
Vendredi 26 octobre 2018
Centre Prouvé de Nancy

Accueil à partir de 9H00

10H00 I 12h30 

  • Ouverture des Rencontres
    • Pierre Mutzenhardt, Président de l'Université de Lorraine
    • François Werner, Vice-Président Région Grand-Est, Coordination des politiques européennes, Enseignement supérieur et Recherche
    • Serge Kauffmann, Délégué Régional à la Recherche et à la Technologie Grand-Est
  • Le programme AgroValor - Pr. Guido Rychen, Directeur de l’ENSAIA
  • Maîtrise du risque chimique d'origine environnementale dans les produits carnés - Pr. Cyril Feidt, ENSAIA-URAFPA (Université de Lorraine, INRA)
  • Biopréservation des produits laitiers face aux bactéries pathogènes  - Pr. Anne-Marie Revol-Junelles, ENSAIA-LIBio (Université de Lorraine)
  • Bioprotection de l'orge et du malt vis à vis des mycotoxines -  Alexandre Laflotte, ENSAIA, Dir. Centre R&D La Bouzule, Dr. Emmanuel Rondags, ENSAIA-LRGP (Université de Lorraine, CNRS)
  • Discussions & Conclusion

14H00 à 16H00

  • Sessions de rencontres individuelles "Academic to Business" et "Business to Bussiness"

Lieu : Centre Prouvé de Nancy - 1 place de la République.

Inscription obligatoire avant le 30 septembre ssur le site des rencontres AgroValor 2018  : https://agrovalor2018.event.univ-lorraine.fr

Contact : agrovalor2018@sciencesconf.org

Retour sur le "Boost-Rendez-vous de l'Innovation" de l'Université de Lorraine

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L’écosystème de l’innovation est foisonnant, constitué de multiples structures aux rôles complémentaires. Cela pose tout naturellement la question de l’organisation des relations entre tous ces acteurs, et des interrelations.

C’est dans cette optique que la Direction des partenariats a organisé, le vendredi 15 juin dernier, en collaboration avec la Direction de la communication et l’Institut Carnot ICEEL, une journée Le Boost – Les rendez-vous de l’innovation. L’objectif de la journée était de rassembler laboratoires de recherche et acteurs de l’innovation, de favoriser les échanges et la création de liens.

Sur le campus L-INP, à Brabois, quatre-vingt-huit participants ont assuré le succès de cette rencontre. Étaient représentés dix-huit unités de recherche de l’Université de Lorraine, cinq pôles de compétitivité, treize structures de transfert de technologie et d’accompagnement à l’innovation.

« Si l’économie autour de l’université va bien, l’université ira bien, et réciproquement. En effet, les études montrent que, pour un euro de budget d’une université, ce sont six euro qui sont générés dans l’économie locale. C’est pourquoi l’un de nos modèles est l’université de Liège où, il y a quarante ans, ils ont misé sur les biotechnologies. Aujourd’hui, il y a plus de mille entreprises et start-ups dans ce domaine sur leur territoire. C’est ce type de pari qu’il faut réussir ! ». Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine

Après quelques présentations introductives consacrées au thème de l’innovation – dont celles de Pierre Mutzenhardt, président de l’Université de Lorraine, de Michel Fick, vice-président en charge des partenariats, qui ont rappelé la stratégie de l’établissement en matière d’innovation, et de Sylvain Dorschner, qui a présenté les objectifs et l’organisation de la nouvelle agence régionale, Grand E-nov –, l’essentiel de la journée a été consacré à plus de soixante-dix rendez-vous en face-à-face, qui avaient été organisés préalablement.

« Pour qu’un écosystème d’innovation soit performant, il faut des talents, qui permettent d’avoir, en même temps, une recherche de haute qualité, des entreprises massivement présentes et de l’entrepreneuriat, l’ensemble ayant accès à des financements, à la fois publics et privés. Et il faut que tout cela soit présent simultanément, et en capacité de travailler de façon coopérative et collaborative. ». Sylvain Dorschner, directeur général de Grand E-nov

Les échanges ont également pu se développer autour d’un cocktail déjeunatoire. Se sont alors formés de petits groupes, qui ont pu poursuivre, de façon plus informelle, mais non moins riche, les échanges initiés le matin.

« Il est, à mon avis, très important de renforcer le lien entre les laboratoires et les entreprises. C'est tout à fait en accord avec les préoccupations de mon unité et mes préoccupations personnelles. ».  Jean-Pol Frippiat, Directeur du laboratoire Stress, Immunité, Pathogènes

De premiers retours – notamment au travers du questionnaire de satisfaction qu’il est encore possible de renseigner, pour ceux qui n’auraient pas encore eu le temps de le faire : lien vers le questionnaire – montrent que la journée a permis à chacun de tisser de nouveaux liens, qui permettront de renforcer le maillage entre ces acteurs.

« Ce format de rencontres sera décliné sous d’autres versions durant le mandat en cours car il est indispensable que les acteurs de notre écosystème se rencontrent pour s’apprécier et construire ensemble la dynamique territoriale de demain. Ce sera une des principales missions de la future direction de l’entrepreneuriat et des partenariats socio-économiques de l’université de Lorraine ». Michel Fick, vice-président des partenariats socio-économiques et du développement territorial

► Découvrez le clip de cette manifestation, réalisé par la Direction du Numérique de l'Université de Lorraine, en cliquant sur le lien ci-contre.

Pour tout complément d’information, vous pouvez contacter la Direction des Partenariats de l’Université de Lorraine, par mail : morgane.stefan@univ-lorraine.fr ou par téléphone : 03 72 74 07 12


Émilie Gaudry, nommée Directrice scientifique de Mines Nancy

Sciences de gestion : Didier Deschamps, ou l’art de capturer la valeur

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L'art du partage, un dessin de presse de Rémi Malingreÿ.

Bérangère Lauren Szostak est professeure au Bureau d'Economie Théorique et Appliquée (BETA), spécialiste du management de la propriété intellectuelle elle co-dirige un numéro à paraître de la revue d'économie et de management de l'innovation sur le thème des Creative commons scientifiques. Au travers d'un exemple footbalistique, elle expose ici une autre manière d'aborder l'innovation, complémentaire à la tradition qui consiste à empêcher les autres de rentrer sur le terrain.

La FIFA a sacré Didier Deschamps entraîneur de l’année 2018, lundi 24 septembre. Un trophée honorifique qui vient récompenser la saison du sélectionneur de l’équipe de France de football, sacrée championne du monde à l’issue de la finale remportée face à la Croatie, 4 à 2, le 15 juillet dernier.

Pas sûr pourtant que le choix de la Fédération internationale de football fasse l’unanimité parmi les puristes du ballon rond… Dès la fin du match, certains commentateurs pointaient en effet une anomalie : l’équipe de France a gagné avec « une faible possession historique » : seulement 34,2 %. L’équipe qui a dominé en termes de maîtrise du ballon a donc perdu. Or, si l’on considère que pour gagner, il faut posséder et contrôler toutes les actions, alors ce résultat n’est pas juste.

Rémi Malingrëy

Cette situation peut inspirer une réflexion sur une question essentielle en management stratégique de l’innovation, en l’occurrence les modalités de capture de la valeur créée par une innovation.

Fermer l’innovation, la réponse classique

La réponse classique à cette question consiste très souvent à dire que cette capture passe par des droits de propriété intellectuelle, tels que le brevet, les droits d’auteurs, la marque, les dessins et modèles, qu’ils soient utilisés isolément ou bien de manière combinée. L’objectif est alors de chercher à fermer l’innovation aux autres, et de contrôler, via des contrats de licence par exemple, l’entrée de certains acteurs sur le terrain de jeu. En somme, plus l’organisation parvient, premièrement, à détenir une exclusivité de l’ensemble des droits possibles sur une innovation et, deuxièmement, à la protéger en faisant appel au besoin aux arbitres que sont les instances compétentes, plus elle réussit à capturer l’entièreté de la valeur. En d'autres termes, son taux de possession détermine en grande partie la performance de son innovation.

Pourtant, certaines organisations (Flickr, Bandcamp, Wikipédia, Vimeo, etc…) font des choix différents. Elles considèrent l’innovation comme un bien ou un actif dont la propriété et/ou l’usage est partagé et régulé entre plusieurs personnes. À l’instar des Bleus, elles ne possèdent pas l’exclusivité des droits de propriété intellectuelle, en l’occurrence l’usus (l’utilisation de l’objet de la propriété), le fructus (la production à partir de l’objet de la propriété) et l’abusus (ou transformation de l’objet de la propriété). Ces organisations permettent aux autres de contribuer à l’innovation en produisant de nouvelles actions de jeu, qui vont bénéficier à tous ; le parti pris consiste donc à dire que l’accumulation des connaissances apportées par les uns et par les autres améliore le jeu. L’objectif est davantage celui de l’ouverture de l’innovation, de son partage et de sa mise en commun.

En finale, les Bleus ont, semble-t-il, suivi ce modèle d’organisation. Avec une possession moindre du ballon, ils sont néanmoins parvenus à exploiter les occasions pour capturer la valeur et concrétiser leur victoire.

Encourager la circulation du ballon

Cela peut paraître surprenant pour une entreprise qui est familière de l’approche de l’innovation par la possession exclusive. Beaucoup moins pour d’autres acteurs, comme ceux du mouvement du logiciel libre, notamment les hackers, pour les membres des nouveaux espaces physiques de conception (FabLabs, makerspaces), ou les participants à des événements tels que les hackathons. Ils développent, codent, conçoivent avec pour finalité la création de nouveautés tout en mettant en commun les résultats avec, au moins, l’ensemble des participants à la conception de l’innovation, et au plus, avec tout un chacun.

L’approche consistant à ne pas posséder exclusivement les droits de propriété d’une innovation peut être rendu possible par les licences Creative Commons. Au lieu de considérer les droits de propriété comme un tout monolithique, l’auteur peut choisir quels droits (utilisation, copie, modification, et distribution de l’œuvre) il accorde au public. L’objectif est ainsi d’encourager la circulation du ballon, l’échange et la créativité de l’action entreprise entre le public et l’auteur, selon différents degrés d’ouverture de l’innovation. Ainsi, ce qui prime n’est pas la possession en soi de l’innovation, c’est davantage la transformation du droit accordé et, par là, la créativité avec laquelle cela est fait. Selon cette perspective, que l’équipe de France ait moins possédé le ballon que son adversaire pendant le match importe peu. Notre attention se porte davantage sur le jeu ayant permis la transformation des moments de possession plus que sur le taux de possession en lui-même.

« Créer, non posséder »

Les nuances apportées par ces licences à la question de la capture de la valeur créée par l’innovation ouvrent donc des perspectives nouvelles pour les organisations. En revanche, elles poussent à une réflexion plus large sur l’accompagnement réalisé par des experts lors de développement de projets d’innovation. Par exemple, est-ce que les juristes sont sensibilisés à l’existence de cette autre voie ? L’exposent-ils à leurs clients ? En outre, est-elle valorisée par les financeurs au même titre qu’un brevet ? Qu’est-il dit aux managers actuels et futurs sur la capture de la valeur de leur innovation ? Ont-ils conscience de cette diversité des modalités de capture ?

Les réponses à toutes ces questions poussent de factoà interroger les enseignements dispensés sur les bancs des facultés et des écoles, que ce soit en droit privé, en économie et en gestion. Il s’agit, dès lors, d’écouter de près ce que disent les entraîneurs aux joueurs. À quoi sont-ils formés et éduqués ? Sont-ils aussi capables de « créer, non posséder ; œuvrer, non retenir ; accroître, non dominer », comme le dirait le sage chinois Lao Tseu, pour, peut-être, décrocher les étoiles ?

N’attendons pas la prochaine Coupe du Monde pour y réfléchir !

The Conversation

Bérangère Lauren Szostak, Professeur des universités en Sciences de Gestion, Laboratoire BETA, Université de Lorraine

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Journée-Rencontre "Le Numérique, contributeur à l’accompagnement de l'autonomie des personnes dans leur lieu de vie en matière de santé et de bien-vivre"

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Date(s): 
Jeudi 18 octobre 2018 - 09:30 - 18:00
Dans le cadre de l'IMT Grand Est et du projet européen Care Ware, Mines Nancy vous invite ce jeudi 18 octobre de 9h30 à 18hà la journée-rencontre sur le thème:
 
"Le Numérique, contributeur à l’accompagnement de l'autonomie des personnes dans leur lieu de vie en matière de santé et de bien-vivre".
 

Programme complet et inscription sur : https://www.weezevent.com/careware

Lieu(x): 
Mines Nancy
Campus Artem - 92 rue du Sergent Blandan
Nancy
France

MOOC Supervision de Réseaux et Services – session 2 : Inscrivez-vous !

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Logo du MOOC Supervision des Réseaux et Services.

Aujourd’hui, les réseaux interconnectent de multiples entités telles que puces RFID, objets connectés, smartphones, ordinateurs, ou encore data centers, pour échanger des informations et partager des ressources. 

La supervision de réseaux et services regroupe les méthodes et outils permettant d’observer ce qui se passe sur un réseau et d’agir à distance sur ses composants pour assurer son bon fonctionnement. Les usages sont multiples : détecter les pannes, modifier les paramètres des équipements, mesurer la consommation des ressources, améliorer les performances, ou encore identifier les activités malveillantes à des fins de cybersécurité.

Pour en savoir plus, rejoignez-nous sur le MOOC "Supervision de Réseaux et Services" qui vous permettra d'en découvrir les concepts clés, et de vous familiariser avec sa mise en œuvre à travers des travaux pratiques virtuels. Il débute le 7 janvier prochain, et les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 24 février 2019.

Visionnez la vidéo de présentation et inscrivez-vous gratuitement à la session 2 dès maintenant sur la plateforme FUN : https://www.fun-mooc.fr/courses/course-v1:lorraine+30008+session02/about

Ce MOOC est porté par TELECOM Nancy / Université de Lorraine, en collaboration avec Telecom SudParis, Orange et Airbus Cybersecurity. Il s'inscrit dans le cadre du projet Idefi-N FLIRT, financé par l'ANR et coordonné par l'IMT, ayant pour objectifs de produire des parcours de MOOC dans le domaine des réseaux et télécoms.

Célébration des 10 ans du Carnot Icéel

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Date(s): 
Vendredi 30 novembre 2018

Le Carnot ICÉEL, au travers du label qu’il a reçu pour l’excellence de sa R&D, veille depuis maintenant plus de 10 ans à faire converger son expertise scientifique et technologique vers les besoins des entreprises. Ses 22 composantes, laboratoires académiques et centres techniques, contribuent au développement d’une ingénierie durable au service de l’innovation.

Cet évènement auquel nous avons le plaisir de vous inviter est l’occasion de célébrer 10 ans de rencontres, de partenariats, de projets et de réussites, au travers de témoignages et d’échanges qui permettront, nous l’espérons, de nous projeter vers l’avenir, dans le cadre d’un écosystème de transfert de R&D et d’innovation et d’une dynamique des territoires créateurs de valeur pour l’Entreprise. Les membres du Carnot se seront quant à eux déjà exercés à une analyse prospective des trajectoires possibles 

 

 

Lieu(x): 
Institut de l'Information Scientifique et Technique (INIST)
2 Allée du Parc de Brabois
Vandœuvre-lès-Nancy
France
Pièce(s) jointe(s): 
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